Pierre Fitzgibbon s’adresse aux manufacturiers de la région

Les Manufacturiers de la Mauricie/Centre-du-Québec ont eu l’occasion d’échanger et de partager leurs préoccupations avec le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, à l’occasion d’une conférence virtuelle.

Le ministre a profité de l’occasion pour présenter les différents programmes et actions mis en place dans les dernières semaines pour soutenir les entreprises manufacturières dans leur relance économique.

«La situation n’est pas facile, mais parce que le Québec se portait bien économiquement avant la crise, on a connu une plus forte croissance après la première vague de la pandémie. On garde le cap sur le plan initial, soit d’accélérer les investissements en entreprise, notamment pour la numérisation et l’automatisation. On travaille aussi à diversifier nos marchés et améliorer notre balance commerciale dans le but de combler nos écarts de richesse», explique le ministre Fitzgibbon tout en félicitant le travail fait par les Manufacturiers de la Mauricie/Centre-du-Québec depuis le début de la crise.

M. Fitzgibbon a également indiqué aux participants de la conférence virtuelle que des appuis dans certains secteurs stratégiques de l’industrie manufacturière sont prévus, citant notamment les secteurs de l’aérospatial, de l’aluminium, des sciences de la vie et des voitures électriques.

«Le gouvernement veut aussi appuyer des projets pour favoriser l’approvisionnement auprès de fournisseurs québécois», précise-t-il.

Les manufacturiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec participants ont également posé des questions en lien avec le niveau de service d’Accès Entreprise, de la majoration de la SAQ sur les ventes d’alcool en distillerie et les moyens d’attirer de la main-d’œuvre hors Québec.

Sur ce dernier point, le ministre de l’Économie et de l’Innovation a rappelé que le gouvernement veut encourager la requalification de la main-d’œuvre existante pour favoriser une meilleure adéquation avec les besoins des entreprises du Québec. «L’immigration économique vient en soutien pour compenser les besoins», ajoute-t-il.

Questionné sur les mesures visant à encourager l’achat et l’approvisionnement locaux, il rappelle que tous les gouvernements veulent être plus autosuffisants, mais que le Québec doit aussi respecter plusieurs traités de libre-échange.

«Avant la pandémie, le langage était plus axé sur l’exportation. On maintient ce cap, mais on ajoute peut-être un peu moins d’importation. Toutefois, dans certains secteurs, ce serait plus difficile. On sait qu’il y a des secteurs dans lesquels nous pourrions, avec des investissements en innovation, avoir des entreprises pouvant performer de façon efficace et ayant des prix qui se rapprochent de ceux de l’importation. On travaille avec Investissement Québec pour identifier ces secteurs et des entreprises», conclut-il.