Victo occupe une place de choix dans le cœur de Daniel Corso

Même s’il a parcouru le monde entier pour vivre de sa passion, Daniel Corso ne cache pas que Victoriaville occupe une place spéciale dans son cœur

De 1994 à 1998, le Montréalais d’origine a terrorisé les défensives adverses, récoltant un impressionnant total de 361 points en 219 rencontres, ce qui le place au 3e rang des meilleurs pointeurs de l’histoire de la concession des Bois-Francs. Au cours de son passage à Victoriaville, l’ailier droit de 5’10’’ et 190 livres a été repêché en 7e ronde par les Blues de Saint-Louis lors de l’encan 1996 de la Ligue nationale de hockey (LNH) et il a également pu défendre les couleurs du Canada au Championnat mondial junior des moins de 20 ans.

Ainsi, même s’il a joué aux États-Unis, en Allemagne, en Russie, en Finlande, en Suède, en Biélorussie et en Suisse, Corso affirme que Victoriaville garde une place spéciale dans son cœur. «À ma première année, ça avait été un peu plus difficile, mais j’ai toujours joué avec de bons joueurs et sur l’avantage numérique. J’ai vécu de bons moments. Il y a aussi eu le lock-out de la LNH en 1994-1995 et Alexandre Daigle est revenu jouer dans le junior. Ça a été bon pour moi. Là-bas, j’ai eu des familles de pension extraordinaires. Je n’ai pas été échangé par les Tigres. Je ne voulais pas partir de Victoriaville.»

Corso entretient cependant un regret, soit celui d’avoir vu son corps le trahir alors que les Tigres tentaient de viser les grands honneurs à sa dernière saison dans le circuit. À ce moment, Corso totalisait 75 points en 35 rencontres. «J’ai eu une malchance alors que nous tentions de gagner. Le hockey, c’est une affaire de synchronisme parfois.»

De bons amis de l’époque

Les liens qu’il a forgés lors de son passage dans les Bois-Francs ont notamment traversé les époques. Lors de son mariage il y a quelques années, Hugues Gervais, celui qui le protégeait sur la patinoire, occupait un rôle de choix lors de la cérémonie. «C’était mon best men à mon mariage. Hugues me défendait quand je jouais à Victoriaville, tout comme P.J. Stock, Dean Stock et François Pagé. J’ai eu beaucoup de plaisir avec ces gars-là pendant ces années. Quand je reviens à Victoriaville, je repense à ces belles années.»

Occupant aujourd’hui le rôle d’adjoint chez le Drakkar de Baie-Comeau, Corso a également la chance de renouer un peu plus souvent avec son jeune coéquipier de l’époque Carl Mallette, lui qui est l’actuel entraîneur-chef des Tigres. «En plus de Carl, j’ai revu Sébastien Charpentier avec qui j’ai joué chez les Cantonniers de Magog dans le midget AAA. C’était plaisant de les revoir. C’est dommage, car on n’a pas pu se serrer la main à cause de la COVID-19 quand ils sont venus à Baie-Comeau. Quand je revois Carl, je pense notamment à la saison où Carl avait 16 ans et moi 19 ans. J’étais un vieux! J’espère que j’ai pu l’aider à apprendre quelque chose à l’époque et que je n’ai pas été trop dur avec lui.»