Bien entouré, Louis Robitaille poursuit son apprentissage

En passant d’entraîneur-chef des Tigres de Victoriaville à entraîneur-chef et directeur général des Olympiques de Gatineau en avril dernier, Louis Robitaille a vu sa charge de travail être rehaussée grandement. Cette nouvelle aventure est encore bien jeune, mais le principal intéressé se plait dans ses nouvelles fonctions qui lui permettent de modeler une formation à son image.

«Je ne mentirai pas en disant que le fait de bâtir une équipe, soit le repêchage, le camp d’entraînement et les échanges, est quelque chose de vraiment plaisant, d’autant plus que je suis super bien entouré», a mentionné d’entrée de jeu l’homme de 38 ans.

Si l’aspect hockey a été tout ce qui a de plus agréable, Robitaille a fait face à de nombreuses péripéties en ce qui concerne la pandémie et, surtout, l’indisponibilité du Centre Robert-Guertin. En effet, l’organisation de l’Outaouais a été chassée de son domicile pour accueillir les itinérants de l’endroit afin d’être déménagée à l’aréna Baribeau.

Les Olympiques ont par ailleurs dû quitter momentanément ce domicile temporaire au début du mois de septembre, car une fuite d’ammoniac est survenue. En plus de tout ça, il y a la construction du Centre Slush Puppies, futur domicile de l’équipe. «Tout ce qui est autre que le hockey a apporté plus de travail que dans les années précédentes. Sans dire que j’apprends à la dure, il y en a beaucoup, beaucoup de paperasse. Ce qui me rend heureux, c’est vraiment la qualité des gens qui m’entourent, que ce soit Martin Raymond, Jean-François Fortin, Maxime Joyal ou Patrick Desrosiers. Ça rend mon travail plus facile.»

En ce moment, outre la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) qui est en action, il n’y a pas de circuits en activités dans la province. Le hockey midget AAA est à l’arrêt, ce qui prive les nombreux recruteurs des équipes de faire leur travail. Habituellement, un directeur général qui ne se concentre que sur cette responsabilité ira souvent faire son tour dans les arénas d’équipes de niveau midget pour épier les espoirs.

Puisqu’il est entraîneur-chef, Robitaille n’aura pas la chance d’en faire autant. Il ira assurément à de gros événements lorsque ce sera possible, mais sinon, il va s’en remettre à son recruteur-chef Patrick Desrosiers, soit l’ancien directeur du Centre de soutien au recrutement de la LHJMQ. «Je ne suis pas dans la même position que Kevin Cloutier à Victoriaville. Il y a des événements ciblés où je vais être présent. J’ai engagé Patrick Desrosiers, un gars qui a de l’expérience. C’est important de faire confiance aux gens qu’on a engagés. Patrick est très bien entouré. C’est une grosse machine du côté du recrutement. Je vais être à l’affut du côté du recrutement avec les différentes plateformes.»

Robitaille fait notamment valoir que la communication sera la clé à ce chapitre afin d’assurer une bonne cohésion.