COVID-19 dans la région : éclosions dans les milieux de travail

Lors de son bilan hebdomadaire de la situation en ce qui concerne la COVID-19 en Mauricie et au Centre-du-Québec, la Dre Marie Josée Godi, directrice régionale de la santé publique, a expliqué que c’était dans les milieux de travail, principalement, que se retrouvaient les éclosions du virus. Vient ensuite le milieu scolaire.

En ce qui concerne les milieux de travail, elle a indiqué que du côté de l’usine Olymel de Princeville, du dépistage avait été fait et cinq nouveaux cas se sont ajoutés. «Plusieurs mesures ont été déployées. Nous avons fait d’autres recommandations et visité le milieu», a-t-elle mentionné.

Dre Godi a également précisé qu’un seul secteur de l’usine avait été touché (par l’entrée d’un cas communautaire), ce qui était encourageant et qu’une cinquantaine de travailleurs infectés, après leur isolement, sont revenus au travail. «Il faut maintenant s’assurer que les mesures soient respectées dans l’usine», espère-t-elle.

Pour ce qui est de la Croix Rouge, qui aurait été appelée en renfort notamment à la ressource intermédiaire de l’Amitié à Plessisville et à la Villa St-Georges de Victoriaville, Dre Godi a précisé qu’une visite d’évaluation avait été faite dans les deux lieux d’hébergement et que la validation de l’implication de la Croix Rouge (qui viendrait soutenir les efforts des travailleurs de la santé) était à venir.

«Pour le Centre-du-Québec, nous avons observé une importante augmentation de cas au début de la seconde vague avec une légère baisse entre le 21 octobre et le début du mois de novembre. Toutefois, la tendance est à la hausse depuis les derniers jours», a-t-elle soulevé.

Cela étant dit, la directrice régionale de la santé publique a indiqué qu’il fallait poursuivre les efforts collectifs et que du côté du CIUSSS, on allait s’assurer que les messages soient bien compris par toutes les tranches d’âges. «Il faut engager la population afin de casser cette courbe qui dure depuis quelques semaines», souhaite-t-elle.

Dre Godi a fait remarquer que plusieurs éclosions, chaque semaine, sont causées par des gens qui peuvent être moins attentifs à leurs symptômes et qui se rendent à l’école ou au travail. «Même si la pression est forte d’aller travailler, il faut aller se faire dépister en cas de doute, cela va éviter bien des complications plus tard.» Il faut en effet rester vigilant puisque la contagion peut se produire 48 heures avant l’arrivée de symptômes et même parfois en l’absence de ceux-ci.