Plus de 8000 $ amassés grâce à SPAA Bête

La Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) vient de recevoir de la microbrasserie L’Hermite un montant de 8128 $.  Une somme obtenue grâce à la mise en marché, à l’été, d’une bière toute spéciale, la SPAA Bête, une bière aux fruits, une sure aux framboises.

Brassée en quantité limitée, on a écoulé, ou presque, 300 caisses de 24 (7200 canettes).

Copropriétaire de l’Hermite, Geneviève Bouffard s’est impliquée pour la cause, elle qui a à cœur le bien-être des animaux. «On a brassé cette bière à perte. La grande partie des fonds résulte de la vente de verres», a-t-elle souligné.

Les deux partenaires dans cette initiative se réjouissent de la tournure des événements. «On est vraiment content. On a reçu de très bons commentaires sur le produit. Et l’événement du 31 juillet a été très populaire. Ça a été un beau succès», a commenté Geneviève Bouffard.

«Ça a bien répondu, les gens étaient contents. Ils l’ont trouvé belle et bonne. Ils ont aussi fait savoir que c’était une bonne cause et une belle association. On ne peut être plus ravi que ça», a renchéri Gabrielle Monfette, directrice générale de la SPAA.

Tout a si bien fonctionné que les deux organisations ont convenu de répéter l’expérience à l’été 2021. «Oui, on peut annoncer une deuxième édition qui sera attendue à une date précise», a lancé Gabrielle Monfette.

Si la COVID-19 a déjoué quelque peu les plans, les partenaires pourront cette fois s’organiser un peu plus à l’avance. «En espérant que l’an prochain, la situation soit un peu plus à notre avantage. On aimerait lancer la bière un peu plus tôt durant l’été», a confié Geneviève Bouffard.

La SPAA manque d’espace et s’agrandira par le haut avec un étage. (Photo www.lanouvelle.net – Archives)

L’argent amassé cette année contribuera à un important projet qui vient à peine d’être confirmé. «On donne le go pour un agrandissement. Comme on est saturé sur le terrain de tous les côtés, on le fera par le haut, avec un étage qui permettra l’aménagement des bureaux. Ce faisant, on libérera des espaces au rez-de-chaussée pour les animaux», a fait savoir la DG.

On espère voir le projet réalisé au printemps, du moins pour la première phase. Un projet essentiel parce que l’espace se fait rare. «J’ai une patrouilleuse en congé de maternité. Elle revient bientôt, et je n’ai pas de place pour elle pour l’instant. C’est vraiment très petit», a souligné Mme Monfette.

Les animaux en temps de pandémie

Le personnel de la SPAA ne l’a pas eu facile lorsque la pandémie a frappé. «Ça a été hyper difficile. Nos opérations n’ont pas cessé, au contraire, il y avait encore plus d’entrées d’animaux avec un personnel réduit. Les animaux entraient, mais ils en sortaient peu», a expliqué la directrice générale.

Avec la deuxième vague du coronavirus, les mesures gouvernementales ne sont pas les mêmes, heureusement. «Au moins, maintenant, les vétérinaires ne sont pas fermés. On est en mesure de faire stériliser et faire soigner convenablement nos animaux. C’est donc beaucoup mieux qu’au printemps», a-t-elle signalé.

Avec la pandémie, bon nombre de citoyens se sont présentés à la SPAA en vue d’une adoption. «Les gens disposaient donc de temps et venaient nous voir. Il fallait vraiment prendre le temps de les conseiller et les sensibiliser au fait qu’il fallait envisager un retour à la normale», a-t-elle noté.

Avec la COVID, la SPAA a dû aussi combattre la désinformation. «On a eu beaucoup de cas, malheureusement, où des gens en panique ont mis du gel désinfectant ou du Lysol sur leurs animaux pour les protéger. Il y a eu beaucoup d’éducation à faire», a mentionné Gabrielle Monfette.

La Niche

Le projet de vitrine avec le commerce La Niche, en place depuis environ un an, fonctionne bien. «Plusieurs adoptions ont eu lieu. L’équipe de la Niche va dans la même direction que nous qui militons pour une adoption responsable de chats adultes. Ils veulent aider, agir pour des animaux qui en ont besoin», se réjouit la DG, ajoutant qu’ils font preuve de grande ouverture, acquiesçant à toutes ses idées d’aménagement. «Les chats y sont vraiment bien», a-t-elle  assuré.

La Niche propose un espace pouvant recevoir un maximum de six chats. «Habituellement, ils sont toujours deux ou trois. À la SPAA, on a la pré-niche. On prépare les chats à cohabiter ensemble. Et au fur et à mesure des adoptions, on en ajoute un nouveau pour faire l’intégration. Ça se passe bien. En un mois, on dénombre cinq adoptions de chats qu’on avait depuis longtemps et qui ne se seraient pas fait voir autrement. Puis, dans une cage, c’est différent, alors que maintenant, ils vivent en cohabitation et on les voit d’un autre œil, on les voit évoluer dans leur environnement, interagir avec les produits de La Niche, des jouets, des coussins», a conclu Gabrielle Monfette.