Accusations multiples : une femme plaide coupable

Arrêtée en septembre 2019, une jeune femme de 31 ans, Vanessa Meunier-Côté, a reconnu sa culpabilité, en fin de journée, lundi, à de multiples accusations.

Devant le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec siégeant dans la salle 1.03 du palais de justice de Victoriaville, l’ex-résidente de Victo, qui habite maintenant Québec, a plaidé coupable à des accusations de conduite avec plus de 80 mg d’alcool par 100 ml de sang, de menaces de mort envers deux agents de la paix,  de voies de fait à l’endroit de trois policiers et de quatre introductions par effraction dans deux résidences du chemin Craig à Tingwick et deux maisons du rang Hince et de la rue de la Plaisance à Chesterville.

D’autres accusations, cruauté animale en lien avec la mort d’un oiseau et conduite dangereuse, ne tiennent plus, le Tribunal ayant décrété un arrêt conditionnel des procédures.

Vanessa Meunier-Côté a été mise en état d’arrestation vers 21 h 30 le 21 septembre 2019 sur la rue du Couvent à Victoriaville. Peu de temps auparavant, les policiers de la Sûreté du Québec avaient été informés d’un possible cas de conduite avec les capacités affaiblies.

Les patrouilleurs ont localisé le véhicule suspect et intercepté la jeune femme au volant. C’est là que ça a dégénéré pour l’accusée, a fait savoir son avocat Me Jean-Riel Naud. «Dès le début, elle se désorganise avec les policiers. Elle les a menacés, en plus de se livrer à des voies de fait en assénant notamment des coups de pied aux cuisses. Elle a aussi craché dans leur direction. Bref, les policiers ont dû se débattre pour arrêter Madame», a exposé Me Naud.

Mais, étrangement, tout d’un coup, la femme est devenue calme une fois rendue à l’éthylomètre et elle a collaboré. Elle a avoué aux policiers avoir commis les introductions par effraction. D’ailleurs, les policiers, lors de l’arrestation, ont découvert des objets dérobés, dont un téléviseur.

«Madame veut que je souligne que son comportement est attribuable à la consommation d’alcool», a confié l’avocat au président du Tribunal.

Quand le magistrat lui a demandé si elle reconnaissait les faits exposés, Vanessa Meunier-Côté a répondu : «Pour être bien honnête, je ne me souviens de rien.» Elle a toutefois reconnu que la preuve retenue contre elle permettrait au Tribunal de la déclarer coupable.

L’accusée n’avait aucun antécédent judiciaire jusqu’ici. «J’espère ne plus en ravoir», a-t-elle exprimé.

Avant les observations sur la peine le 2 février, Me Jean-Riel Naud a demandé que soit confectionné un rapport présentenciel pour éclairer la Cour avec un portrait juste de l’accusée.