Élections 2019 : écart important dans les dépenses des candidats

Les rapports de campagne des candidats à l’élection fédérale de 2019 dans les circonscriptions de Richmond-Arthabaska et de Mégantic-L’Érable montrent des écarts importants dans leurs dépenses.

Les candidats, en campagne électorale, ont différents coûts à assumer reliés à la publicité, aux frais de bureau, de déplacement, d’hébergement, de repas et autres.

Dans Richmond-Arthabaska où le plafond des dépenses était fixé à quelque 113 000 $ pour les candidats, le député conservateur Alain Rayes a dépensé un peu plus de 67 000 $, loin devant le libéral Marc Patry dont les dépenses s’élèvent à tout près de 30 000 $.

C’est ce que révèlent notamment les documents disponibles sur le site Internet d’Élections Canada.

Alain Rayes est aussi celui qui a reçu, et de loin, le plus gros montant en termes de contributions et de rentrées de fonds avec 90 000 $, comparativement à un peu plus de 34 200 $ pour le libéral.

Le candidat bloquiste Olivier Nolin, qu’Alain Rayes a battu par un peu plus de 10 000 voix, a enregistré des dépenses de 2073 $, suivi par le candidat du Parti populaire du Canada Jean Landry  avec des dépenses de 1475 $.

Le candidat du Nouveau parti démocratique (NDP), Olivier Guérin, n’a rien dépensé, ou presque, son rapport faisant état d’une dépense de 2,33 $, des frais bancaires.

On ne s’étonnera pas qu’en campagne électorale, la publicité accapare une bonne part du budget des candidats.

En publicité, les dépenses du conservateur Alain Rayes se chiffrent à plus de 34 500 $, celles du libéral Marc Patry à 10 300 $.

En frais d’hébergement et de repas, les dépenses du candidat libéral s’élèvent à un peu plus de 8 230 $.

Du côté de l’équipe du député Rayes, les dépenses de déplacement et séjour, d’alimentation et de repas totalisent quelque 8110 $.

Dans Mégantic-L’Érable

Bénéficiant de contributions et de rentrées de fonds de près de 64 000 $, le député conservateur de Mégantic-L’Érable, Luc Berthold, a présenté le compte de dépenses le plus élevé, un peu plus de 50 600 $, un montant de loin inférieur au plafond fixé à près de 104 000 $ dans la circonscription.

Vient ensuite celui ayant terminé au dernier rang à l’élection avec 217 voix, l’indépendant Jean Paradis dont les dépenses atteignent tout près de 16 700 $.

Les dépenses de la candidate libérale Isabelle Grégoire s’élèvent à 9315 $, tandis que la bloquiste Priscilla Corbeil a dépensé quelque 6700 $.

Quant au néodémocrate Mathieu Boisvert, il présente une maigrelette dépense de 3,14 $. Il s’agit, en fait, de frais bancaires.

Un coup d’œil sur le type de dépenses effectuées, le député Luc Berthold a consacré près de 27 900 $ en publicité, près de 3000 $ en matière de déplacement et séjour, quelque 1200 $ en repas et 2255 $ en salaires pour les travailleurs de campagne.

La libérale Isabelle Grégoire, pour sa part, a versé près de 6340 $ en publicité et un peu plus de 980 $ en déplacement et séjour, dont quelque 270 $ en repas.

Sur les quelque 16 700 $ dépensés par le candidat indépendant Jean Paradis, plus de 13 300 $ l’ont été en publicité. Il a également défrayé quelque 700 $ en transport (essence), 200 $ en hébergement et près de 465 $ en frais de repas.

Tous les candidats affichent un solde dû de zéro. Seul Jean Paradis, selon le site d’Élections Canada, montre une créance impayée de 5280 $.

Par ailleurs, il a été impossible de consulter le rapport du candidat du Parti rhinocéros, Damien Roy, dans Mégantic-L’Érable, et des candidates Nicole Charrette et Laura Horth-Lepage du Parti vert des comtés Mégantic-L’Érable et Richmond-Arthabaska.