COVID-19 : la Chambre de commerce toujours là pour ses membres

La deuxième vague de la COVID-19 commence et à la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable on est prêt à répondre aux besoins et aux demandes des membres.

La directrice générale, Stéphanie Allard, a expliqué en entrevue téléphonique qu’elle avait déjà remarqué que les appels étaient en hausse avant même le passage en zone rouge (degré d’alerte maximale) le 16 octobre. «Cette deuxième vague donne un coup», a-t-elle indiqué.

Elle ne peut s’empêcher de songer aux répercussions qu’aura cette obligation de fermer les bars, restaurants, gyms et autres. En effet, elle estime qu’avec les mets pour emporter, les restaurants arrivent à s’en sortir, mais une partie du personnel se retrouve au chômage. Lorsque les salles vont rouvrir, il sera peut-être ardu de réembaucher ces gens expérimentés. «Difficile aussi pour les gyms qui ne peuvent même pas offrir de cours à l’extérieur», fait-elle remarquer. Le même scénario s’applique pour les cafés qui n’offrent pas le service à l’auto ou la livraison de même que les bars pour qui la fermeture sera compliquée.

Mais la Chambre de commerce est là pour appuyer ces commerçants durement touchés par cette nouvelle vague. «Les gens nous appellent notamment pour savoir où prendre l’aide disponible ou savoir s’ils doivent fermer ou pas. À ce moment, nous les référons à qui de droit, dont à nos députés avec qui nous avons une belle collaboration», souligne-t-elle.

Pour certains, une nouvelle fermeture pourrait avoir des impacts permanents. Jusqu’à maintenant, la directrice générale indique que des 1100 membres de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable, 6 ont dû fermer leurs portes définitivement depuis le début de la pandémie. Mais la plupart, estime-t-on, vivaient déjà des difficultés avant.

Cette fois avec l’automne et ses périodes d’ensoleillement raccourcies, il faudra demeurer encore plus alerte et vigilants puisque certains pourraient être démoralisés de ce nouveau confinement (même s’il est partiel). «Nous allons être bien présents et travailler fort pour aider comme on peut», ajoute la directrice générale.

Report encore

Avant de repasser au rouge, à la Chambre de commerce, on était en pleine campagne de recrutement avec des résultats intéressants. «On voit une belle solidarité des membres et une reconnaissance de ce qu’on fait», ajoute-t-elle. Même que des projets d’activité étaient revenus sur la table et Stéphanie Allard espérait être en mesure d’en offrir une le 20 octobre et une autre en novembre. «Nous avions hâte de nous retrouver en personne, puisque la Chambre n’a pas fait d’activité depuis le mois de mars», déplore-t-elle. Il y avait même une conférence surprise au programme cet automne et la reprise espérée des 5 à 7 qui permettent de découvrir des entreprises de la région. Tout cela devra être reporté à une date ultérieure et l’équipe de la Chambre de commerce mettra donc tous ses efforts pour soutenir les membres qui feront et font déjà appel à son appui ou son aide.

Déjà, pour donner un coup de main, des défis sur les réseaux sociaux sont lancés. Le président Robert Béliveau a déjà parti le bal en «taguant» deux autres personnes sur les réseaux sociaux en les invitant à encourager les restaurateurs touchés par les nouvelles restrictions, notamment en allant chercher des plats préparés ou en les faisant livrer. «Nous allons en avoir d’autres au cours des prochaines semaines», annonce-t-elle. D’ailleurs, tous les membres sont invités à se joindre à ce mouvement qui, pour certains, pourrait faire une différence.

Du côté de la Chambre, l’absence d’activités depuis plusieurs mois diminue les rentrées d’argent pour financer l’organisme. La directrice générale indique que pour l’exercice financier terminé le 31 mai, une perte a été enregistrée, notamment en raison du Panthéon de la performance qui n’a pu avoir lieu le printemps dernier. La cotisation des membres constitue un autre moyen de financement et, de ce côté, Stéphanie Allard se considère chanceuse puisque la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable figure parmi les cinq plus grandes du Québec, ce qui s’avère un avantage.