LHJMQ : un retour espéré le 29 octobre

Devant la deuxième vague de la COVID-19 qui affecte le Québec, la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) a décidé de mettre la saison des 12 équipes québécoises sur pause jusqu’au 28 octobre. En conférence de presse, le commissaire Gilles Courteau a indiqué qu’il était optimiste à l’idée de voir son circuit reprendre ses activités à compter du 29 octobre.

Les équipes pourront cependant continuer de s’entraîner sur la glace et d’utiliser leurs installations. En ce qui concerne les formations des Maritimes, celles-ci, à l’exception des Wildcats de Moncton, pourront continuer de disputer leurs parties. «Nous allons travailler avec la Santé publique du Québec et nous allons tenir nos clubs au courant de l’évolution de la situation. Le plus important, c’est que nos équipes pourront continuer de s’entraîner sur et hors de la patinoire. Les joueurs vont également continuer d’aller à l’école comme prévu», a souligné le commissaire Courteau.

De ce fait, la LHJMQ doit désormais plancher sur la refonte du calendrier 2020-2021. Malgré tous les chamboulements actuels, les autorités du circuit souhaitent encore disputer un calendrier de 60 matchs. «Je suis très confiant (que les paramètres auront assez changés pour un retour au jeu le 29 octobre). Depuis quelques jours, nous assistons à des baisses du nombre de cas dans l’ensemble de la province. Nous avons eu deux équipes qui ont eu des cas, mais dans l’ensemble des formations, nous avions d’excellents comportements. Elles suivaient les protocoles. C’est ce qui me met en confiance à l’idée de reprendre les activités après le 28 octobre.»

Le commissaire a également fait valoir que s’il y avait des améliorations à apporter pour favoriser le retour au jeu, elles seront faites afin de solidifier son protocole. Questionné à propos des critiques qui ont fusé après les éclosions chez l’Armada de Blainville-Boisbriand et le Phoenix de Sherbrooke, le grand manitou du junior majeur québécois a assuré que cette pause n’était pas basée sur ce qui s’était produit chez ces deux formations. «Il est facile de dire que cette décision aurait dû être prise plus tôt avec ce qui est arrivé. Personne n’était heureux à travers notre ligue. Notre priorité est de s’assurer que tout le monde soit en sécurité et applique les protocoles. Notre décision n’est pas basée sur ce qui s’est produit chez l’Armada et le Phoenix. Elle est basée sur l’évolution des zones rouges.» Il faut également préciser que la LHJMQ n’a pas d’échéancier pour procéder à l’annulation de la saison.

Pas de bulle comme à Shawinigan

À l’aube de la présente saison, les actionnaires des Cataractes de Shawinigan ont pris la décision d’acheter un immeuble afin d’y loger leurs joueurs pour la saison et ainsi créer une bulle autour de l’équipe. À l’heure actuelle, Shawinigan demeure la seule formation à avoir opté pour cette avenue. Questionné afin de savoir si la ligue allait demander à ses autres clubs d’emboiter le pas, le commissaire Courteau a répondu par la négative. «Ce n’est pas envisagé de mettre nos équipes dans une bulle autre que la structure mise en place. Celle-ci a été approuvée par les quatre provinces où nous avons des équipes.»

Puisque les autres clubs voient leurs joueurs vivre dans des familles de pension, la LHJMQ a assuré que ces dernières suivaient les protocoles instaurés. «Nous sommes conscients de ce qui est demandé et les familles collaborent de façon étroite et respectueuse avec nous et notre protocole. C’est malheureux ce qui est arrivé avec le Phoenix et l’Armada, mais nous ne pouvons pas dire que cela est arrivé à cause que les joueurs sont chez des familles de pension. Notre protocole fonctionne bien», a expliqué l’adjoint au commissaire Martin Lavallée.

En ce qui concerne les tests de dépistage, la LHJMQ n’entend pas en augmenter le nombre. Par ailleurs, la LHJMQ a confirmé qu’elle allait prendre le temps de discuter avec la Santé publique afin de voir s’il y a une possibilité de disputer des rencontres en zone rouge. «Nous allons en parler au cours des prochains jours.»