COVID-19 : les manifs du samedi se poursuivent à Victo

Faisant partie du mouvement Action coordination, le porte-parole des manifs du samedi à Victoriaville, Olivier Dion, a fait savoir qu’il compte plus que jamais poursuivre cet élan de contestations envers les mesures mises en place par le gouvernement de François Legault.

Samedi prochain (17 octobre), il invite d’ailleurs les gens à se rassembler à la Vélogare de Victoriaville à compter de 13 h. Cette fois, au lieu de marcher au centre-ville, les participants et participantes seront invités à se rendre en face du bureau du député provincial Eric Lefebvre.

Comme ce sera le cas auprès d’autres élus au Québec, les manifestants et manifestantes veulent dénoncer ce qu’ils qualifient de «campagne de peur» du gouvernement de la CAQ relativement à la pandémie actuelle.

«Les élus doivent sortir de leur mutisme», a insisté Olivier Dion. Les participants et participants à cette manifestation, qui se veut pacifique, seront invités à signer une demande de désaveu sur l’état d’urgence sanitaire.

Dans cette demande, on peut notamment y lire que les «conséquences et les répercussions économiques, psychologiques et sociales qui font rage au sein de la population se révèlent être très préoccupantes.  Il en va de même pour nos jeunes, chez qui on constate une augmentation accrue des troubles psychologiques, tels que l’anxiété, la dépression, l’isolement, etc. Les mesures abusives imposées à nos jeunes depuis la rentrée scolaire n’aident en rien quant à la résolution de cette problématique psychosociale. Cette malheureuse réalité se fait désormais plus qu’omniprésente et fait du ravage dans notre société. Le manque de transparence, l’absence de débats publics ainsi que la recette de peur et de propagande médiatique et publicitaire que l’on nous sert depuis des mois rendent la situation fâcheuse et ambigüe pour un bon nombre de citoyens. Ceci crée au sein de notre société une certaine confusion ainsi qu’une incompréhension totale de la situation».

Les effets des mesures gouvernementales sur la santé mentale de la population seront ainsi au cœur du message lancé par les manifestants et manifestantes samedi.

Par ailleurs, la consigne veut que les participants et participantes à ce rassemblement portent un masque, par contre Olivier Dion, se disant pro-choix, avance qu’il laisse à la discrétion de tout un chacun de le porter ou non.

Le rassemblement sera de nouveau supervisé par la Sûreté du Québec.