Sylartvie : lancement pour une passionnée d’écriture

Sylartvie (Sylvie Huppé) adore l’art sous différentes formes depuis qu’elle est petite. Aujourd’hui l’écriture a pris une importante place dans sa vie et elle lance, le 25 octobre à compte d’auteur, une novella intitulée «Catherine Scarpa ou Splendeur de la nuit».

En entrevue téléphonique, elle a expliqué qu’elle avait profité du confinement pour dépoussiérer des manuscrits qui dorment depuis trop longtemps sur la tablette. C’est ainsi qu’elle a lancé, en juin en autoédition, «Chaperon Rouge! Tire la chevillette et ta vie changera!». Il s’agissait d’un livre de développement personnel sur les relations malsaines que certaines femmes entretiennent.

Cette fois, elle revient à la charge avec cette longue nouvelle (une centaine de pages) qu’elle qualifie de littérature féminine fantastique, un genre assez rare.

Elle s’inspire d’une expérience de grandeur nature, vécue il y a une vingtaine d’années, où elle incarnait une vampire nommée Catherine Scarpa. «Je n’étais pas très bonne dans le jeu, mais j’ai voulu écrire son histoire», a-t-elle expliqué. Après avoir été tabletté de nombreuses années, le manuscrit refait surface et a été retravaillé. «J’ai toujours adoré l’écriture et j’avais essayé de la faire éditer sans succès. C’est pendant le confinement que j’ai décidé d’y aller dans l’autoédition.

Sa novella parle de Catherine Scarpa, une simple mortelle avide d’art qui rencontre l’inspiration de sa vie, Samuel De Guise. C’est lui qui lui infusera l’immortalité. Pour faire plaisir à son maître de la nuit, elle déménagera dans la ville où les cœurs noirs dominent. Puis de mystérieux indices la mèneront sur un chemin machiavélique. Une histoire de vampires, certes, mais rien de sanguinolent. «C’est plus romantique que dramatique», indique l’auteure.

Le livre sera lancé le 25 octobre à 13 h à la Station espace collaboratif, 44 rue Notre-Dame Est à Victoriaville. Puisque les places sont limitées, il faut s’inscrire à sylartvie@outlook.com. Et en cas d’impossibilité de tenir l’événement en personne, une version virtuelle (Facebook live) est prévue.

Les gens peuvent précommander le livre sur le site Internet de Sylartvie ou se le procurer en librairie.

D’autres écrits à venir

Le confinement lui aura véritablement permis de sortir de sa coquille littéraire et Sylartvie a l’intention d’autoéditer d’autres livres. Elle a déjà commencé une biographie de sa maman, une des premières femmes entrepreneures en construction au Québec (Simone Bérubé). Sinon, elle a en stock plusieurs poèmes et nouvelles qu’elle voudrait bien réunir dans une anthologie.

Quant à l’autoédition, elle en aura beaucoup appris avec ses deux publications. Sa formation de graphiste lui aura été très utile, tout comme son expérience des réseaux sociaux qui lui permet de faire la promotion de ses publications. Elle offrira même une formation  le 17 octobre sur le sujet, expliquant qu’il y a peu d’outils en ce qui concerne cette façon de publier.