La jeunesse en détresse a besoin de se faire entendre

La directrice du Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable, Catherine Coutel, s’est dit profondément bouleversée par le décès malheureux d’un jeune élève de 12 ans de la polyvalente La Samare de Plessisville, le 25 septembre dernier, qui a provoqué une onde de choc dans la communauté.

«Notre jeunesse en détresse a besoin de se faire entendre et il lui faut plus de support. Il faut que ça change», a mentionné Mme Coutel qui continuera à marteler le message auprès de nos hauts dirigeants en faveur du développement de nouveaux services en amont pour aider nos familles.

La directrice du centre a tenu à rappeler aux jeunes l’importance de se confier auprès de leur entourage ou auprès de leur direction d’école quand ça ne va pas et de ne pas garder ce poids sur leurs épaules qui n’est pas une solution. «Bien souvent, ce sont les parents eux-mêmes qui nous appellent au centre pour qu’on prenne le temps de parler à leur enfant. Nous travaillons aussi de concert avec nos écoles.»

Cellule d’intervention

Le directeur du Centre de services scolaire des Bois-Francs, Alain Desruisseaux, a fait savoir qu’une cellule d’intervention constituée de professionnels se déploie dans les écoles lorsqu’il y a des décès soudains.

«Nos intervenants sont donc allés en soutien aux élèves ainsi qu’aux membres du personnel de la polyvalente La Samare touchés par le décès tragique de ce jeune élève. C’est indispensable d’être écouté et accompagné dans les moments difficiles, et c’est ce qu’on veut pour nos élèves et nos équipes.»