Défi Chaîne de vie : version modifiée, mais aussi importante

Pour la deuxième année consécutive, c’est Dylan Dupré qui grimpera le mont Gleason, le 17 octobre, dans le cadre du Défi Chaîne de vie.

Le jeune homme de secondaire IV ne laissera pas la COVID-19, littéralement, l’empêcher de participer à cette activité de financement qui permet l’éducation au don d’organes en milieu scolaire. En effet, sa maman, Marika Bourgeault, a expliqué au téléphone que Dylan, qui aura besoin d’une transplantation cardiaque dans les prochaines années (https://bit.ly/3dmJtSh) en raison d’une cardiomyopathie hypertrophique, a en plus attrapé la COVID-19. Toutefois, il se remet bien de ce virus et aura terminé sa quarantaine à temps pour monter, tranquillement, la montagne,  lors de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe, le 17 octobre. On peut d’ailleurs l’encourager financièrement en allant sur le site defi.chainedevie.org.

Il s’est fixé pour cette année l’objectif de recueillir 5000 $ qui serviront pour soutenir la formation de 11 semaines de Chaîne de vie, donnée dans quelques écoles secondaires de la province, aux élèves de secondaire IV comme lui. Cette formation, rappelons-le, permet de sensibiliser les jeunes à l’importance du don d’organes et d’en faire des ambassadeurs auprès de leur famille. Déjà, l’entreprise Cascades lui a versé un montant de 3000 $, le double du résultat total de l’an dernier (1500 $).

La pandémie fait en sorte que le défi est modifié cette année. En effet, au lieu de monter en grand nombre les 16 montagnes de la province, des porte-étendards des régions concernées iront plutôt planter le drapeau Chaîne de vie sur les différents sommets, en même temps. Ils seront encouragés par les maillons clés de la chaîne de vie et le grand public.

Les dons en baisse

Selon l’organisme, le Québec connaissait récemment son plus bas taux de références et de donneurs des cinq dernières années, un dommage collatéral de la crise de la COVID-19. Un chiffre effrayant si on considère que seulement 1,4% des personnes qui décèdent peuvent devenir des donneurs potentiels. C’est donc dire que chaque don compte même si on estime que près du tiers des familles de donneurs potentiels hésitent encore à autoriser le don. Ces refus sont souvent liés au fait que les familles n’ont jamais abordé le sujet. D’où l’importance de la formation chez les jeunes. «Cette année, j’aurai l’honneur de suivre le programme Chaîne de vie à mon école. C’est pour moi un immense plaisir de monter, en votre nom, le mont Gleason, et de représenter un maillon très significatif pour moi dans la Chaîne de vie, celui des personnes en attente d’une greffe. Malgré mon état de santé, c’est avec fierté que je relèverai ce défi accompagné de ma mère», indique Dylan.