Québec débloque 2 millions $ pour soutenir les organismes communautaires

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, annonce la mise en place d’un fonds d’urgence de 2 M $ pour soutenir davantage les organismes communautaires dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

«En ce moment, et même si nous pouvons recommencer à regarder vers l’avant, la situation demeure critique, et il est indéniable que nous devons soutenir les organismes qui ont dû cesser leurs activités philanthropiques pour boucler leur financement, afin de respecter les normes sanitaires en vigueur. Pour moi, il était vraiment important de pallier une partie de ces pertes de revenus en débloquant un fonds de soutien d’urgence. Les organismes communautaires jouent un rôle majeur dans le développement social du Québec. Votre gouvernement est attentif à leur réalité et c’est pourquoi nous voulons nous assurer que les services qui sont directement rendus à leurs clientèles respectives continuent de l’être, et ce, pour le bien de toutes les Québécoises et de tous les Québécois», souligne Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Cette aide financière sera accessible aux organismes n’ayant pas pu tenir leurs activités d’autofinancement pendant la crise sanitaire et dont la mission est déjà soutenue par le Programme de soutien financier aux orientations gouvernementales en action communautaire et en action bénévole et le Programme de soutien financier des corporations de développement communautaire.

Une annonce qui réjouit le domaine communautaire. «La perte financière a été importante pour nos membres et a affecté bon nombre d’activités d’autofinancement. Cette aide du gouvernement comblera certainement un manque et permettra de donner un peu de répit aux organismes du milieu», explique Martin Boire, président du conseil d’administration de la Table nationale des corporations de développement communautaire.

«Cette aide est une bouffée d’air pour les organismes en défense collective des droits qui ont été actifs tout au long de la pandémie pour répondre aux besoins des groupes les plus vulnérables. Maints efforts ont été déployés pour défendre les droits des personnes qui ont subi de plein fouet les effets de la crise», indique de son côté Marie-Andrée Gauthier, vice-présidente du Regroupement des organismes en défense collective des droits et coordonnatrice du Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec.