Le député Schneeberger rend hommage aux proches aidants

Le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, souligne le rôle primordial des proches aidants à l’Assemblée nationale.

«Aujourd’hui, je souhaite mettre en lumière le travail, mais surtout la bonté de bénévoles d’exception, qui embellissent le quotidien de milliers de personnes en CHSLD, dans diverses institutions, mais aussi à la maison. Des aidants qui mettent littéralement leur vie sur pause pour celle de leur proche.»

«Ils sont des conjoints, conjointes, fils, filles. Ils le deviennent par la force des choses, mais par amour surtout.»

Le député de Drummond-Bois-Francs est conscient que la pandémie a des conséquences, au quotidien, pour plusieurs personnes dont la qualité de vie est déjà fragile. Il connaît la réalité des proches aidants et les difficultés auxquelles font face les familles, puisque son père s’est impliqué, au chevet de sa mère, pendant deux décennies.

En mémoire de son père

«Mon père a été l’un d’eux pendant plus de 20 ans», a-t-il expliqué lors de sa déclaration.

«Un aidant naturel de la plus grande dévotion. Avec ma sœur, Cindy, il s’occupait de ma mère tous les jours, en lui donnant à boire et à manger. ll l’assistait pour les soins du corps, la couchait, se levait toutes les nuits pour les toilettes et l’habillait le matin. Parfois, il trouvait ça dur, mais il ne l’a jamais abandonnée.»

«Il a respecté son engagement de mariage, pour le meilleur et le pire. Il a gagné son ciel, car oui bien qu’il ne l’a jamais montré, cette bataille l’a fragilisé. Si bien qu’au printemps dernier, en pleine pandémie, il s’est à jamais endormi.»

Sébastien Schneeberger était le premier député à faire une déclaration officielle à l’occasion de la reprise des travaux parlementaires. Il a débuté la session en s’adressant directement aux proches aidants :

«Même si mon père n’est plus là pour entendre cet hommage, je veux remercier tous les proches aidants. Merci pour votre dévouement et de délaisser, chaque jour, un peu de votre vie pour celle des autres.»