Un incendie sème la destruction et la désolation

Triste bilan : 17 sinistrés, dont 11 pris en charge par la Croix-Rouge, sans compter des pertes matérielles s’élevant à plusieurs centaines de milliers de dollars. Bref, le violent incendie, qui a éclaté dans la nuit de samedi à dimanche, a semé destruction et désolation sur la rue Désiré à Victoriaville.

Il était environ 1 h 30 quand l’appel d’urgence est entré au poste de pompiers Fernand-Giguère. À son arrivée sur les lieux, l’officier de garde, le capitaine aux opérations, Yan Fournier, a constaté l’ampleur de l’incendie. Dès lors, il savait fort bien que plusieurs heures de travail l’attendaient. «Une petite maison, au fond, était en embrasement généralisé. C’était un boule de feu. Le coin arrière droit du bâtiment principal (le 186, rue Désiré) était aussi en flammes, le feu montait jusqu’au toit», a relaté le capitaine Fournier.

DImanche matin, les pompiers en avaient encore pour plusieurs heures. (Photo www.lanouvelle.net)

À l’arrivée des sapeurs, déjà plusieurs citoyens se trouvaient dans la rue. «Comme nous n’étions pas assurés à 100% qu’il n’y avait plus personne, on a, au début, effectué une recherche primaire dans le bâtiment, mais rapidement puisque c’était trop dangereux. Nous n’avons vu personne», a indiqué l’officier.

Les policiers de la Sûreté du Québec ont aidé à évacuer plusieurs bâtiments voisins et à l’arrière, rue Manic.

Le capitaine aux opérations a vite sonné une deuxième, puis une troisième alarme, avant d’en appeler finalement à l’alarme générale.

Les pompiers de Princeville, au départ, ont été demandés en entraide pour couvrir la caserne. Mais puisque le violent incendie nécessité encore plus de personnel, les sapeurs princevillois ont été dirigés vers les lieux du sinistre, tandis que des pompiers de la brigade de Warwick ont pris place à la caserne. Au total, sur place, une quarantaine de pompiers ont été mobilisés pour combattre l’élément destructeur.

À gauche, le capitaine Yan Fournier, en discussion avec le capitaine Martin Boissonneault et le chef de division Dany Beaurivage (Photo www.lanouvelle.net)

À 7 h 15, dimanche matin, des flammes ont, de nouveau, apparu. Les pompiers ont eu recours à une pelle mécanique pour faciliter le travail et tenter aussi de trouver des indices pour identifier la cause de l’incendie qui aurait pris naissance dans la petite maison derrière le 186, rue Désiré.

Le feu a aussi détruit une remise, fait voler en éclats des fenêtres, en plus de chauffer une toiture voisine qui devra être remplacée, selon le capitaine Fournier.

Durant l’intervention, personne, heureusement, n’a été blessé. L’incendie a mobilisé aussi les bénévoles du SIUCQ MRC d’Arthabaska qui ont veillé au périmètre de sécurité, en plus d’héberger des sinistrés dans un de leurs autobus et d’assurer la réhabilitation des pompiers.

D’autres informations devraient suivre en cours de journée.