La CAQ doit offrir plus de congés payés ou elle risque d’alimenter la contagion selon QS

Au lendemain d’une journée de rentrée scolaire marquée par des cas de contamination à la COVID-19, la responsable solidaire en matière de famille, Québec solidaire invite François Legault à offrir 10 jours de congés de maladie payés aux Québécois. 

«La CAQ est tellement loin de la réalité des familles qu’elle a oublié que quand nos enfants restent à la maison, ça prend un parent pour rester avec eux! L’outil d’aide à la décision pour les symptômes, c’est bien beau, mais ce n’est pas ça qui va permettre aux parents de garder leur enfant à la maison. Avec seulement deux jours de congés payés prévus par la loi, la plupart ne pourront pas se le permettre. Malheureusement, en ignorant la réalité des parents, c’est le choix impossible que la CAQ leur demande de faire», déplore Christine Labrie, la responsable solidaire en matière de famille.

La députée de Sherbrooke craint que des parents se tournent vers la médication pour masquer les symptômes de leurs enfants et les renvoyer malades à l’école, comme ça se voit malheureusement déjà en temps normal. «Le gouvernement mise sur la collaboration des parents pour enrayer la contagion dans les écoles, mais il ne fait rien pour éviter qu’ils soient pénalisés s’ils prennent congé. C’est un pari risqué, surtout avec le nombre de cas qui repart à la hausse. Combien de parents vont masquer les symptômes de leurs enfants parce qu’ils ne peuvent pas prendre un jour de congé de plus? Dans cette situation, même les employeurs seront perdants», affirme-t-elle.

Alors que les parents s’inquiètent du retour en classe, la CAQ n’a aucune solution à leur offrir selon le député d’Hochelaga-Maisonneuve, Alexandre Leduc. «Pendant que François Legault attend après Justin Trudeau, les parents, eux, attendent depuis des mois d’avoir assez de congés payés pour s’occuper de leurs enfants et enrayer la propagation de la COVID-19. Il serait temps que notre premier ministre « nationaliste » lâche les excuses et travaille à régler lui-même la situation. Le Québec n’a pas besoin d’Ottawa pour adapter les normes du travail au contexte exceptionnel de la COVID-19. Qu’est-ce qui les empêche d’agir?», conclut le responsable solidaire en matière de travail.