Solidarité avec les travailleuses et les travailleurs en lock-out

Des représentants du syndicat des employés d’Olymel Princeville–CSN du Conseil central du Coeur du Québec (CCCQ–CSN) ainsi que de la Fédération du Commerce (FC), tous affiliés à la CSN, ont rendu visite, vendredi, aux membres du syndicat de l’usine Lactantia de Victoriaville, affilé à la CSD, en lock-out depuis cinq semaines.

Accompagné d’une quarantaine de membres, Steve Houle, président du syndicat des employés d’Olymel Princeville–CSN, tenait à venir rencontrer les salariés directement sur les lignes de piquetage. De plus, il a profité de l’occasion pour remettre au nom des membres de son syndicat un don au syndicat de Lactantia. «Nous avons vécu un conflit de travail l’an dernier et nous avons reçu l’appui de nombreux syndicats, il était important pour nous de rendre la pareille.»

«Aujourd’hui, c’est avec fierté que j’assiste à un vrai geste de solidarité entre salariés, l’essence même du mouvement syndical : des gens qui appuient d’autres travailleuses et travailleurs qui luttent pour améliorer leurs conditions de travail. J’appelle les autres syndicats à faire de même, n’hésitez pas, venez encourager ces hommes et ces femmes qui font la richesse des entreprises de la région», de dire Paul Lavergne, président du Conseil central du Coeur du Québec (CCCQ–CSN).

L’entreprise, propriété de Parmalat, a choisi de mettre ses employés à la rue, et ce, pendant que des séances de conciliation se tenaient entre les parties. Pour Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce, responsable du secteur agroalimentaire, il est clair qu’en posant ce geste, on peut facilement en déduire que la volonté d’en arriver à une entente n’est pas égale des deux côtés. L’employeur a choisi la confrontation plutôt que la négociation. « La Fédération du commerce est de tout coeur avec vous et vous pouvez compter sur notre solidarité.»