L’Office régional d’habitation de L’Érable s’offrira de nouveaux locaux

À la mi-septembre, vraisemblablement le 17, l’Office régional d’habitation (ORH) de L’Érable quittera son espace du 1675, avenue Fournier, pour emménager et s’installer dans des locaux situés au 2020, rue Saint-Calixte, à l’intersection de l’avenue Vallée à Plessisville.

Issu du regroupement des offices d’habitation de Princeville, Plessisville, Saint-Pierre-Baptiste, Saint-Ferdinand, Notre-Dame-de-Lourdes, Lyster et Laurierville, l’ORH a vu le jour officiellement le 1er janvier 2019.

«Nous avons appris en octobre 2018 que le regroupement était accepté. Il a fallu rapidement s’organiser. Nous avons, au départ, opté pour un logement disponible dans l’immeuble de l’avenue Fournier, tout en sachant que c’était temporaire, d’autant que nous occupons un logement social, empêchant ainsi une personne d’en bénéficier», souligne la directrice générale France Pellerin.

L’ORH a songé initialement à se relocaliser dans ce même édifice pour maintenir une proximité avec la clientèle. Mais la pandémie a frappé et les réflexions ont porté sur la santé et la sécurité tant des locataires que des employés. On en a ainsi conclu qu’il valait mieux s’installer ailleurs, à l’extérieur de tout immeuble où se trouve la clientèle de l’ORH. «Ce sera mieux comme ça pour la sécurité de tous avec des installations des plus sécuritaires et sanitaires», fait remarquer Mme Pellerin.

Un organisme encore méconnu

«On se rend bien compte que c’est encore mal connu, les logements sociaux (HLM), de même que les services qu’on propose», signale France Pellerin. L’ORH a pour mission de développer le logement social dans la MRC de L’Érable. Pour ce faire, elle dispose de différents programmes de logements subventionnés : les programmes HLM, Accèslogis et PSL.

L’Office régional d’habitation de L’Érable possède, pour le programme HLM, 126 logements répartis dans les 8 immeubles qu’il détient dans autant de municipalités.

Dix-huit (18) de ces logements destinés aux familles se retrouvent dans les édifices de Plessisville et de Notre-Dame-de-Lourdes. Les 108 autres logements sont offerts aux personnes autonomes.

Par ailleurs, avec le programme Accèslogis, l’ORH travaille avec des résidences gérées dans le secteur privé, comme c’est le cas avec la Coopérative St-Calixte de Plessisville et ses 13 unités subventionnées pour personnes autonomes de tous âges ou encore la Résidence Provencher de Laurierville qui compte huit unités pour aînés autonomes.

«Nous avons des subventions pour ces immeubles. Cela permet d’aider les gens qui ont moins de revenus à se loger convenablement à moindre coût», exprime la directrice générale.

À Inverness, la Résidence Dublin propose quatre logements pour personnes âgées semi-autonomes. Du côté de Saint-Ferdinand, la Villa versant du lac, en opération depuis juillet 2019, dispose de huit appartements subventionnés pour personnes autonomes en légère perte d’autonomie. Aux dernières nouvelles, trois places y sont toujours disponibles.

Pour sa part, le Domaine Lystérel de Lyster, avec ses huit logements pour aînés autonomes ou en légère perte d’autonomie, mijote un projet d’agrandissement. «D’autres subventions s’y ajouteront, précise France Pellerin. Sans compter, à Inverness, la Résidence Fafard en construction pour proposer d’autres logements sociaux possiblement, sous toute réserve, pour le mois de septembre.»

Et puis, pour la clientèle des personnes 18-55 ans vivant seules, celle-ci peut bénéficier du programme PSL. L’ORH contribue à différents projets en concluant des ententes avec des propriétaires privés. On y retrouve 30 unités réparties dans diverses municipalités de la MRC de L’Érable.

Si les 18-55 ans sont particulièrement visés, le programme PSL peut aider aussi des familles et d’autres catégories.

Et les personnes handicapées…

L’ORH de L’Érable réussit à répondre aux besoins d’une large clientèle, mais un manque subsiste : des logements adaptés aux personnes handicapées.

«Le besoin existe. Je l’ai vécu avec une femme handicapée se déplaçant en quadriporteur. Nous avons visité des logements, mais aucun ne pouvait convenir. Ils n’étaient pas accessibles. Dans un avenir rapproché, nous voulons remédier à la situation», fait valoir la DG.

Autre projet aussi sur lequel planchera l’ORH, celui d’une intervenante sociale qui soutient les locataires dans leur vie quotidienne, les supporte dans leurs démarches, les réfère aux ressources appropriées quand survient une situation particulière. «On en a une qui œuvre dans les deux MRC (Arthabaska-Érable), mais elle ne nous consacre que quatre heures par semaine. Avec ce qu’on a vécu l’hiver dernier, ce n’est vraiment pas assez. Il faut que ça change. On y travaillera», assure France Pellerin.

Pour se renseigner sur l’ORH, sa mission et ses services, le site Internet de l’organisme (www.orherable.com) permet de répondre à de nombreuses questions, note la directrice générale qui, dans son équipe, peut compter sur l’adjointe administrative Nathalie Côté et sur un personnel d’entretien de huit personnes.

«Dans les prochaines années, on prévoit augmenter notre offre de logements, selon les besoins qu’on évaluera au fil du temps», conclut France Pellerin.