Leurre et porno : vers une position finale dans le dossier d’Alex Bellemare

Dans une présumée affaire de leurre et de pornographie juvénile, le dossier du Plessisvillois Alex Bellemare, sur qui pèse une vingtaine d’accusations, revenait devant la justice, lundi, au palais de justice de Victoriaville.

Me Jean-Philippe Anctil représentait son client qui n’avait pas à être présent à ce moment-ci.

L’avocat a enregistré, pour son client, des plaidoyers de non-culpabilité et opté pour une procédure devant un juge seul de la Cour du Québec.

Me Anctil a fait savoir aussi qu’il comptait s’entretenir avec le procureur de la poursuite Me Jean-Philippe Garneau d’ici le 26 octobre, moment où une position finale devrait être prise dans ce dossier.

Alex Bellemare fait face à plus d’une vingtaine de chefs d’accusation de production et  possession de pornographie juvénile, de voyeurisme et d’incitation à des contacts sexuels.

Le Plessisvillois a été arrêté le 19 février 2019 par l’Équipe d’enquêtes du poste de la MRC de L’Érable de la Sûreté du Québec.

L’enquête démontrerait que l’individu aurait été actif sur différentes plateformes, comme Tinder, Shapchat et Facebook. Les infractions qu’on lui reproche seraient survenues entre octobre 2015 et décembre 2018.

Une vingtaine de plaignantes, notamment des mineures, se seraient manifestées.

En raison du nombre de victimes présumées, la SQ a déployé la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série.