MiniGolf Victo : les clients sont au rendez-vous

Malgré la crise sanitaire actuelle, le MiniGolf Victo et sa crèmerie connaissent une saison estivale 2020 fort achalandée.

«En fait, je ne vois pas vraiment de différence avec les années précédentes, pour être honnête. Puisque nous sommes dehors et que les trous sont assez grands, il n’y a pas de moments où il y a moins de deux mètres de distance entre les gens. En ce qui concerne la mesure des masques, j’étais un petit peu inquiète. Je me suis renseignée pour savoir s’il était obligatoire d’en porter sur les terrasses, mais, à moins qu’il y ait un toit, ce n’est pas obligatoire. Donc, il n’est pas obligatoire d’avoir un masque pour venir à la crèmerie ou pour venir jouer. Ainsi, c’est un aspect qui peut nous avantager avec les personnes qui sont peut-être un peu plus mal à l’aise avec cette mesure. Tout se passe à l’extérieur ici. Personne n’entre dans la bâtisse, outre les employés», a mentionné la gérante Marilou Pépin

Il faut également dire que la météo favorable, dès la fin du mois de mai, aide grandement cette entreprise victoriavilloise. «Nous avons vraiment de belles journées jusqu’à maintenant. Également, quand il annonce de la pluie, c’est souvent un orage qui passe. Nous enlevons l’eau sur les tapis et les gens peuvent entrer de nouveau. Nous sommes chanceux de ce côté.»

Jusqu’ici, le plus gros impact subi par le MiniGolf Victo est une ouverture plus tardive qu’à l’habitude en raison de toute l’incertitude qui entourait la crise sanitaire. Ainsi, plutôt que d’ouvrir vers la fin du mois d’avril, c’est vers le 27 mai que ses activités ont repris. «Après avoir lu un article sur Facebook disant que le mini-golf de Trois-Rivières ouvrait, c’est à ce moment que j’ai décidé d’ouvrir le nôtre. Il n’y avait pas beaucoup de consignes, donc nous étions incertains un petit peu à ce niveau. Il n’y a cependant pas eu de problèmes ni de personnes qui se sont plaintes des mesures mises en place.»

Nécessairement, une ouverture repoussée d’un mois pourrait avoir un certain impact, mais le fait que la crèmerie de l’endroit était ouverte a contribué à limiter la baisse des revenus. «Les bars laitiers n’ont jamais fermé en fait. Par contre, notre crèmerie fonctionne à cause du mini-golf, car les clients la fréquentent après avoir joué. Donc, oui, ce mois en moins n’a pas aidé, mais depuis que c’est ouvert, ça va super bien. Il y a toujours des gens.»

Par ailleurs, le MiniGolf Victo a pu conserver l’entièreté de ses dix employés. «J’ai même des employés qui sont revenus, car ils avaient perdu leur emploi. Nous avons vraiment une belle équipe de travail ici.»

Du travail supplémentaire pour répondre aux exigences sanitaires

C’est connu, dans le monde du mini-golf, il faut prendre une balle et un bâton de l’endroit pour faire le parcours puis rapporter l’équipement à la fin. Même chose pour le petit crayon qui sert à marquer le pointage. En temps de pandémie mondiale, ça veut donc dire beaucoup de temps pour désinfecter tout le matériel que les gens utilisent.

«Tous les bâtons, les balles et les petits crayons sont désinfectés chaque fois qu’une personne les utilise. De plus, si une personne prend un bâton et qu’elle change d’idée par la suite, ce bâton doit être placé dans un bac à côté. Ce serait facile de prendre un bâton puis de le remettre là par la suite s’il n’est pas de la bonne grandeur. Nous désinfectons ça un par un. Les employés ont plus de travail évidemment, mais c’est loin d’être si dramatique. Il y a aussi du désinfectant pour les mains pour chaque personne qui se présente ici. On s’adapte! Il y a des mesures qui sont mises en place et chaque entreprise fait de son mieux pour que tout se passe bien», a fait valoir celle qui travaille au MiniGolf Victo depuis quatre ans.