Exposition en plein air : «Entre la page et la forêt, un peu de vent»

Une nouvelle exposition s’est installée au Boisé-des-Frères-du-Sacré-Cœur à Victoriaville. Intitulée «Entre la page et la forêt, un peu de vent», elle est l’œuvre de Véronique Pepin et de Linda Vachon.

Le duo a fait visiter les lieux mardi et expliqué la démarche entourant ce projet initié par la Ville de Victoriaville et qui permet d’animer cet endroit inspirant, grâce à l’art. Sur de grandes toiles accrochées aux arbres, tout au long du sentier, on peut lire les mots de Véronique et apprécier les images de Linda. Le tout débute par une introduction, qui vient décrire les deux artistes et qui annonce :

«Le cœur entre les mains, tissé de doutes

L’imaginaire plein de broussailles

Une joie, presque tranquille, pour toute parure

Être là, devant toi»

L’exposition, formée de 12 œuvres, propose un moment d’arrêt dans ces lieux sereins, une occasion d’introspection, là où la nature et la culture se rencontrent. Les deux artistes ont expliqué qu’il s’agissait pour elles d’une deuxième collaboration, ayant organisé une activité de médiation lors des dernières Journées de la culture.

Un projet qui s’est facilement emboîté pour les deux femmes puisque les mots de l’une rejoignent les images de l’autre. «Les mots sont fragiles. Les images de Linda viennent les appuyer et les amènent à un autre niveau», a indiqué Véronique.

«Toutes les deux, on dit les mêmes affaires, on parle le même langage, mais avec des matériaux différents», exemplifie Linda. Si bien que le duo a utilisé, pour cette création, des images et des mots qui existaient déjà, chacune de leur côté. Le tout s’est presque naturellement regroupé pour former les œuvres qu’on peut voir dans le boisé et qui sont différentes, selon la lumière, le temps, le vent.

Le plus difficile pour le nouveau duo aura été de synchroniser la création. En effet, si Véronique travaille et crée davantage au fur et à mesure, Linda est davantage à la dernière minute. Deux façons de faire différentes et auxquelles chacune a dû s’adapter. «Il a fallu ajuster le rythme de la création qui s’est faite entièrement à distance, par courriel», expliquent-elles.

L’exposition se poursuit jusqu’au 27 septembre dans ce boisé (accessible à pied seulement) que tous, si ce n’est déjà fait, devraient découvrir. On y accède par le stationnement arrière de la bibliothèque Alcide-Fleury dans le secteur Arthabaska.