Retour à l’action réussi pour Sarah Dulude-Bellavance

La coureuse victoriavilloise Sarah Dulude-Bellavance était de retour à l’action dans le cadre de la Soirée Rouge et Or #1 à Québec, mettant ainsi un terme à une pause de près de cinq mois sans compétition.

Visiblement en forme pour la reprise, Dulude-Bellavance a pris le premier rang des deux épreuves du 100 m auxquelles elle a pris part. Elle a réalisé des temps de 12,40 secondes et 12,38 secondes. «Ça a bien été. J’ai fait un temps qui me permet de bien commencer une saison. […] Je n’étais pas dans une forme comme au sommet de la saison, ce qui est normal. L’entraînement a été un peu bousculé ces derniers temps, mais je trouve que ça a quand même bien été. C’était un peu dur de se remettre dedans après quatre ou cinq mois d’attente et de confinement. Je suis fière d’avoir bien performé pour une première compétition», a exprimé celle qui représente le Club Citius.

Concédant que, un peu comme tous les athlètes, il avait été difficile de ne pas s’entraîner dans ses infrastructures habituelles, Dulude-Bellavance a fait le nécessaire pour conserver la forme. «J’ai continué de m’entraîner en musculation et quand il a commencé à faire un peu plus chaud, je suis allé courir à l’extérieur sur les pistes qui étaient ouvertes pour tous. Sinon, ça se passait dans la rue pour se mettre en forme et travailler le cardio.»

Habituée d’aller un peu partout pour faire ses compétitions, elle devra cette année demeurer au Québec pour pratiquer son sport. «Une grosse saison m’attendait en 2020. Là, il n’y aura pas de championnats canadiens et de championnats provinciaux. Ce sera seulement des compétitions que les clubs civils ou universitaires vont organiser. […] J’avais espoir de me démarquer aux Championnats québécois et canadiens juniors. Je devais faire aussi des compétitions à l’extérieur du Québec. La priorité demeure la santé. On s’en remet puis on continue les entraînements et les compétitions. Il faut s’amuser.»

Quatre autres compétitions sont inscrites pour le moment à son calendrier, soit une autre à Québec, deux à Sherbrooke et une à Sainte-Thérèse. «C’est mieux que rien! On ne s’attendait même pas à avoir une saison. Ça fait du bien de savoir que nous pouvons faire des compétitions, que nous pouvons nous mettre en forme et de s’amuser en faisant des temps.»