Un nouveau robot de traite développé au Centre-du-Québec

L’entreprise Milkomax, de Sainte-Monique, poursuit sa croissance en s’associant à l’entreprise britannique Fullwood Packo, qui produit et vend un robot de traite en stabulation libre appelé M2erlin.

Milkomax en est le distributeur depuis un peu plus d’un an, ce qui lui a permis d’élargir sa clientèle. Jusque-là, l’entreprise desservait uniquement les fermes en stabulation entravée à l’aide de son robot de traite Roboléo, développé il y a une dizaine d’années.

Le M2erlin

Ce nouveau partenariat d’affaires a également mené à la création du Robomax; une version améliorée du Roboléo. En plus de présenter une fiabilité accrue du système électrique, le Robomax est doté d’écrans tactiles et d’une appli à distance intuitive. Il permet de sélectionner le nombre exact de traites par vache par jour, en plus de présenter un faible coût d’opération et d’entretien. Son branchement est rapide et son opération ultra-silencieuse. Cette nouvelle technologie remplace désormais le Roboléo. «Nous continuons à en faire l’entretien et la réparation, mais il n’est plus vendu en tant que tel. Le Robomax prend la relève», mentionne Katherine Dubuc, porte-parole de Milkomax.

«Avec le Robomax, les producteurs en stabulation entravée n’ont rien à envier aux autres. Un producteur peut s’offrir la toute dernière technologie de traite et une meilleure qualité de vie sans l’endettement et les casse-têtes qui accompagnent les projets d’envergure. Avec un M2erlin et un Robomax, un producteur peut même gérer avec un seul logiciel des groupes en stabulation libre et entravée», précise Victor Rousseau, président de Milkomax.

En réinventant sa gamme de produits, l’entreprise de Sainte-Monique, au Centre-du-Québec, a aussi élargi son territoire. Déjà présente partout au Québec, en Ontario et au Japon, elle offre maintenant ses solutions de robotisation dans l’Ouest canadien – au Manitoba plus particulièrement, où elle a maintenant un concessionnaire (Archway Dairy Solutions). Huit robots M2erlin sont en opération dans cette province et un premier Robomax y est en cours d’installation.

La directrice générale de Milkomax, Karine Bergeron, se réjouit de la croissance que connaît l’entreprise. «En quelques mois à peine, nous en sommes déjà à neuf Robomax vendus et la demande est croissante.»