En toute immunité, en toute humanité

Dans son merveilleux livre «Le pouvoir anticancer des émotions», le Dr Christian Boukaram, oncologue, donne une définition simple et profonde de la santé. «La santé globale est un état où la santé émotive, la santé spirituelle et la santé physique sont en harmonie.»

Illustré de multiples références d’études, l’ouvrage du docteur Boukaram donne aussi la parole à des «miraculés» du cancer; des gens qui ont guéri malgré des diagnostics sombres. C’est par un changement de conscience qu’ils ont permis la guérison de leur corps, en réapprenant à aimer la vie et à s’aimer eux-mêmes.

Les émotions déclenchent des hormones messagères dans notre organisme, affectant ou stimulant toutes ses fonctions. L’auteur qui est aussi prof à l’Université de Montréal fait la démonstration que «le système immunitaire fonctionne de manière optimale lorsqu’on se sent serein». Ça concerne aussi la capacité du corps à éliminer virus, bactéries nuisibles ou cellules cancéreuses.

Comment se fait-il qu’il n’y ait aucune communication concernant la COVID- 19 et, de manière générale, pour aider les défenses naturelles de l’organisme? Au contraire, quand on entend le directeur de la Santé publique dire : «J’entretiens la peur» (Radio-Canada, 17 juin), on est conscient que les communications officielles augmentent le stress de la population… M. Boukaram nous mentionne aussi que selon l’Association médicale américaine, 75% des problèmes de santé sont causés par nos émotions, et le «stress» serait l’ennemi numéro un de la santé aux USA».

Or, si on relativise les données, il y a plus de 60 000 décès par an au Québec, soit plus de 15 000 pendant les 3 mois de cette crise. Sur ce, environ 5000 décès seraient liés à la COVID-19. dont la très grande majorité sont de vieilles personnes affectées par d’autres pathologies. Combien de celles-ci seraient de toute façon mortes et quel est le réel taux de surmortalité dû seulement à ce coronavirus? Rappelons qu’une grippe habituelle emporte aussi un certain nombre de personnes fragilisées, mais aussi la pollution, la malbouffe, les canicules et… l’anxiété!

En Europe, la diminution des émanations toxiques pendant le confinement a sauvé 11 000 vies en réduisant notamment les problèmes respiratoires. Nombreuses sont les personnes qui craignent que les troubles anxieux induits par toutes les restrictions sociales qu’on nous impose pour ce seul virus génère des problèmes psychologiques et autres maladies bien plus considérables, surtout chez nos enfants et nos vieux. Bien sûr, des soins et des précautions particulières sont nécessaires pour nos aînés en fin de parcours, dans les institutions. La déshumanisation de celles-ci au nom du profit, est responsable d’y avoir précipité bien des décès…

Ça ne justifie en aucun cas la séquestration des gens de plus de 70 ans dans les résidences pour personnes autonomes; prendre une marche au soleil aurait favorisé leur précieuse vitamine D en plus d’être un baume au coeur. Ça n’excuse pas non plus l’interdiction de côtoyer leurs enfants, et petits-enfants, qui sont le trésor de leur vie. Dire que «notre bon gouvernement» voulait s’offrir une immunité parlementaire avec pleins pouvoirs pour prolonger à sa guise l’urgence sanitaire et ces mesures anti-sociales par la loi-mammouth 61…

Il nous faut retrouver une sérénité indispensable à notre système immunitaire et rebâtir la joie de sociétés vraiment humaines qui sont le vaccin le plus efficace contre toutes les maladies, dont la dépression. N’acceptons plus de garder la peur au ventre : 70% de nos défenses naturelles dépendent du bon fonctionnement de nos intestins.

Sylvie Berthaud