QS Arthabaska réclame des mécanismes de contrôle des prix des loyers

Le Québec traversant une crise du logement qui affecte particulièrement les grandes villes, l’association locale de QS dans Arthabaska réclame de véritables mécanismes de contrôle des prix des loyers.

«Ce n’est pas qu’un enjeu qui touche les villes comme Montréal, partout au Québec des locataires se retrouvent dans une posture délicate à cause du prix des loyers. Nous voulons que le gouvernement rompe avec l’inaction des dernières décennies et protège les locataires», explique Béatrice Monfette, membre du comité de coordination de QS Arthabaska.

Parmi les mécanismes réclamés par la formation politique représentée par Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois, on retrouve un registre des loyers, des sanctions réelles contre les locations illégales de type Airbnb et une meilleure surveillance de l’hébergement touristique illégal. «On ne demande pas la lune, simplement des mesures de bon sens qui visent à faire appliquer les lois, à rendre des logements accessibles et à permettre aux locataires d’avoir accès à plus d’information», résume madame Monfette.

L’association locale de QS souhaite que le gouvernement Legault en fasse beaucoup plus afin de protéger les locataires contre les évictions pour rénovations qui servent souvent de prétexte pour des augmentations de prix. Québec solidaire a d’ailleurs proposé un plan d’urgence au gouvernement qui visait à endiguer la crise du logement qui sévit actuellement dans plusieurs villes, mais aussi à mettre la table pour de réels changements dans les années à venir.

Un projet de loi sur le registre des loyers déposé par Québec solidaire

Le mois dernier, le député solidaire Andrés Fontecilla a déposé le projet de loi 595 visant à créer un registre des loyers qui permettrait à toute personne de connaitre le montant payé pour la location d’un logement au cours des cinq dernières années. Ce projet de loi prévoit que la gestion de l’outil soit entre les mains du registraire des loyers qui est membre de la Régie du logement.

Au moment de la publication de ce communiqué, le projet de loi de M. Fontecilla a été présenté à l’Assemblée nationale et la chambre a voté à l’unanimité pour se saisir du projet de loi. Québec solidaire Arthabaska espère que celui-ci cheminera et sera adopté. «C’est une question de justice et de bon sens, cela fait longtemps que les associations de locataires réclament un tel registre et ce n’est pas la première fois que Québec solidaire en parle. Nous espérons que cette fois les choses bougent», conclut Béatrice Monfette.