Les danseurs et danseuses peuvent reprendre leurs activités

Depuis le 22 juin, les écoles de danse du Québec peuvent accueillir leurs élèves de façon sécuritaire en respectant les mesures sanitaires.

Marie-Hélène Carrier, directrice artistique et pédagogique de l’École de danse l’Entre-Choc, qui offrent des cours de danse créative, pré-ballet, ballet, jazz, contemporain, hip-hop, ainsi que le programme danse-études, attendait avec fébrilité l’annonce de la réouverture des école de danse de loisir en studio.

Les propos tenus par la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, donnant le feu vert pour le 22 juin furent accueillis avec bonheur.

Le plan de relance, concocté par le RED et remis au ministère de la Culture et des Communications le 1er juin dernier, stipulait que l’ensemble du réseau était prêt à reprendre les cours en studio, tout en respectant les mesures émises par le gouvernement. (RED)

Après le 15 mars, l’équipe l’Entre-Choc, dépassée par la tournure des événements,  s’est rapidement regroupée et des communications Facebook sous forme de capsules de danse ont été publiées. Par la suite, les cours virtuels avec les groupes avancés et compétitifs furent donnés et continuent jusqu’à maintenant.

«Jamais nous n’aurions imaginé à ce moment que la pandémie prendrait une telle ampleur et que nous devrions dire adieu à notre fin de saison, nos spectacles, etc. Maintenant, nous sommes dans la préparation de la rentrée avec le plan de Relance du RED. Les stages d’été intensifs débuteront au début d’août en espérant que d’ici là, tout reviendra encore plus à la normalité. Nous avons hâte de retrouver nos studios (réinventés) et nos élèves. L’Art vivant… le danseur a besoin de communiquer ses émotions à son public justement parce qu’il est vivant et non virtuel», a fait valoir la directrice générale Marie-Hélène Carrier.

«Il va de soi que nous respecterons dans les plus petits détails les recommandations de la Santé publique. Rien ne sera négligé pour offrir un environnement sécuritaire et nous adapter à cette nouvelle réalité», a-t-elle ajouté.