Des rénovations dans l’air pour la bibliothèque du Cégep?

Certains lieux du Cégep de Victoriaville prennent de l’âge, a observé le directeur général, Denis Deschamps, en pointant la bibliothèque, mais aussi le pavillon d’activités physiques.

«Ce sont deux lieux abondamment fréquentés par le personnel et les étudiants. Deux bâtiments qui commencent à vieillir, qui ont plus de 40 ans d’âge», a souligné le DG lors de la séance virtuelle du conseil d’administration de l’établissement collégial.

La direction, a-t-il noté, souhaite se doter d’une vision pour rafraîchir ces lieux de façon importante. «C’est quelque chose qu’on va commencer à travailler en termes d’analyse», a indiqué Denis Deschamps alors qu’il s’exprimait sur le plan de travail annuel 2020-2021.

Un plan qui, a-t-il prévenu, risque bien d’être modifié en cours d’année en raison de la pandémie. «Le plan tient compte de la situation actuelle, mais nous allons avancer d’autres dossiers en fonction de ce qui nous tombera sur la tête, selon ce qui se passera avec la situation de la COVID-19, à savoir si elle se dégrade, si elle demeure stable ou si elle s’améliore», a-t-il fait savoir.

Le CA réuni virtuellement. (Photo capture d’écran)

Le DG a aussi souligné «l’enjeu majeur» que représente le redémarrage de la session automnale en adaptant les activités étudiantes dans le contexte actuel.

Le vécu des derniers mois avec le télétravail amènera aussi le Cégep à définir des balises de travail.

La direction s’interroge aussi au sujet du plan stratégique 2016-2021. «Y a-t-il lieu, dans les circonstances actuelles, de le prolonger d’u an?. Opte-t-on pour un plan de trois ans, de cinq ans? C’est dans notre réflexion, notre boîte à idées. On y reviendra en cours d’année», a exposé Denis Deschamps, précisant que «le plan stratégique est au cœur du travail d’un conseil d’administration».

Budget de fonctionnement 2020-2021

Pour l’année 2020-2021, le Cégep de Victoriaville prévoit, dans son budget de fonctionnement, un déficit de quelque 522 000 $.

Il faut savoir, a dit le secrétaire général François St-Cyr, qu’il comporte des dépenses non récurrentes, comme l’argent consacré à l’embauche de spécialistes pour l’élaboration des contenus des deux nouveaux programmes annoncés.

Mais aussi, un montant destiné au programme de valorisation des infrastructures. On veut connaître la valeur, par exemple, du stade Yvon-Paré, du pavillon d’activités physiques et du pavillon Jean-Béliveau.

Le Cégep compte entreprendre des démarches afin de dénicher éventuellement des commandites de moyenne et de longue durée.

Selon les projections, le Cégep retrouverait des surplus dans les années à venir. On anticipe, à la fin de juin 2023, un surplus potentiel de 765 000 $, ce qui pourrait porter le surplus accumulé à 3,4 M $.

«Nous sommes bien positionnés parmi les collèges de même envergure. Et pour l’ensemble des établissements, on se retrouve dans le cadre médian. Notre positionnement financier est relativement intéressant», a souligné François St-Cyr.