Repêchage de la LHSAAAQ : pas de coup d’éclat à prévoir chez le Métal Pless

S’il faut en croire les propos du directeur général du Métal Pless de Plessisville, Samuel Fortier, il devrait être passablement tranquille lors de la prochaine séance de sélection de la Ligue de hockey senior AAA du Québec.

Comparativement aux dernières saisons, tous les joueurs de la dernière campagne sont susceptibles d’être de retour avec la formation. Aucun vétéran n’a annoncé mettre un terme à sa carrière ou décidé de quitter les rangs du circuit.

Fortier s’est dit à l’aise avec les éléments en place. Il a apprécié le rendement des joueurs avant la mise du Québec sur pause. Dans cette optique, il ne sent pas le besoin de tout chambarder.

Au repêchage, qui se tiendra le vendredi 26 juin, le Métal Pless se fera entendre à cinq reprises au cours des trois premières rondes, dont trois fois au troisième tour. Fortier espère mettre la main sur un attaquant de premier plan et un défenseur en mesure de contribuer sur l’attaque massive.

Après quoi, le Métal Pless possède trois choix tardifs, mais le DG a laissé entendre qu’il ne les utiliserait pas. En fait, il s’attend à réclamer cinq patineurs. «Ça nous permettra d’ajouter de la profondeur à un alignement que nous aimons déjà beaucoup», a-t-il dit.

Tout ça considéré, les discussions avec ses homologues sont aussi peu nombreuses. De son propre aveu, il est en mode écoute, mais il ne s’attend pas, encore là, à des changements majeurs.

Les Prédateurs de Joliette

En plus d’occuper la direction générale du Métal Pless, Samuel Fortier est à la tête des Prédateurs de Joliette au sein de la Ligue de hockey junior AAA du Québec. Au cours de la dernière saison, il a dirigé les Prédateurs à Saint-Gabriel-de-Brandon.

L’équipe a récemment élu domicile à Joliette. Il y a également eu des pourparlers pour déménager les Prédateurs à Saint-Léonard-d’Aston, mais les gouverneurs de la LHJAAAQ ont refusé ce transfert, prétextant qu’il pourrait notamment nuire au développement de l’organisation du Titan de Princeville.

«Le plan A était de s’installer à Joliette. Ça n’a pas fonctionné dès le départ, c’est ce qui explique les discussions avec des gens de Saint-Léonard-d’Aston. Par contre, devant la situation et la volte-face des autorités municipales de Joliette, nous sommes très heureux du dénouement. Joliette est une belle ville de hockey», a fait valoir Samuel Fortier.