«Croire», au cœur de la Biennale nationale de sculpture contemporaine

Du 1er août au 11 septembre, la Biennale nationale de sculpture contemporaine (BNSC) présentera le travail de 16 artistes ou groupes d’artistes québécois, canadiens et internationaux dans huit lieux d’exposition à Trois-Rivières, à Victoriaville et à Montréal.

Les artistes se sont laissé guider par la thématique Croire dans leur processus créatif. «Quand est venu le temps de réfléchir à une thématique pour la 9e édition de la BNSC, c’était la deuxième année du mandat de Donald Trump. On voyait une polarisation des opinions. Même les événements artistiques internationaux laissaient entrevoir une période de morosité. Lorsqu’on discutait, il était question de fragilité, de déconstruction du système dans lequel on vit, de démocratie, de cette figure du monstre avec des politiciens qui détruisent tout sur leur passage, de démesure et du système néocapitaliste et ses écarts sociaux», explique Julie Alary Lavallée, commissaire invitée.

«Le Croire vient créer une bulle pour rassembler le tout, mais aussi pour ouvrir sur une perspective un peu plus positive», ajoute-t-elle.

L’édition 2020 de la BNSC désire donc mettre en lumière l’espoir qui émane de l’engagement social des artistes et de leurs oeuvres, lesquelles se traduisent par des pratiques de plus en plus interactives.

À Trois-Rivières, on pourra découvrir les œuvres de Moridja Kitenge Banza, Atsa, Richard Ibghy & Marilou Lemmens, Caroline Monnet, Janet Macpherson et JR à la Galerie d’art du Parc. L’artiste français JR exposera aussi dans le bâtiment industriel qui accueillera le futur Centre d’innovation agroalimentaire. Le Centre d’exposition Raymond-Lasnier présentera les œuvres de BGL, tandis que les œuvres de la Famille Plouffe, de Longueuil, seront en vedette au Musée POP.

De son côté, l’Atelier Silex accueillera Joanne Poitras et Charlene Vickers, alors que Patrick Bérubé exposera sa réalisation à la Galerie d’art R3.

Le Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger de Victoriaville présentera les œuvres d’André Fournelle (Montréal) et de JR (France). Ligne d’or / Ligne de vie d’André Fournelle évoque la tension entre force et fragilité. JR propose, quant à lui, Inside Out / Sculpter le social qui rassemble les communautés autour d’un projet commun afin de créer des liens sociaux importants par le biais de portraits.