Au Carré 150, on pense à la relance

Même si les rassemblements intérieurs de 50 personnes ou moins seront bientôt permis, cela ne signifie pas nécessairement la reprise des spectacles dans les lieux de diffusion.

Au Carré 150 de Victoriaville, par exemple, la directrice des communications et du marketing, Kateline Grondin, a expliqué qu’elle avait appris la nouvelle en même temps que tout le monde et avait été un peu surprise. «De notre côté, pour les salles de spectacle, moins de 50 personnes ce n’est pas un scénario réaliste», a-t-elle indiqué d’entrée de jeu.

En effet, avant de pouvoir reprendre les spectacles, il y a plusieurs éléments à ficeler. «La nouvelle est positive et on sent une volonté avec l’allègement des mesures», fait-elle savoir.

Kateline explique également que le cycle de vente d’un spectacle est habituellement assez long et ne se fait pas en une semaine. De plus, la programmation estivale, allant jusqu’au 31 août, a déjà été reportée. «Et depuis plusieurs semaines, nous fonctionnons avec une équipe réduite», ajoute-t-elle.

Tout de même, le service téléphonique et par courriel a repris pour la clientèle et l’équipe s’affaire actuellement à rouvrir le Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger et la billetterie, ce qu’on peut espérer pour bientôt.

«Avec les collègues diffuseurs, on travaille sur différents scénarios afin que ce soit viable pour le diffuseur et pour l’artiste», fait-elle savoir. Déjà, une série de spectacles virtuels, avec le Réseau Centre, permet aux adeptes d’avoir accès à des prestations faites dans des lieux de diffusion, mais transmises par Internet avec un coût d’accès.

«Il faut trouver les meilleures formules et nous sommes en pourparlers avec les producteurs, la Santé publique et le ministère de la Culture», souligne-t-elle en ajoutant que lorsque la programmation reprendra, elle sera plus spectaculaire, positive et viable pour l’ensemble des parties. Elle insiste pour que ce soit une belle expérience pour les spectateurs. «Nous allons prendre les semaines qui viennent pour cogiter la relance», termine-t-elle.