«Paws on the road» s’arrête à la SPAA

Le trio formant le projet «Paws on the road» s’est arrêté à la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) cette semaine. Il s’agit du second arrêt pour ces voyageurs Français d’origine, amoureux des animaux qui espèrent traverser tout le Canada tout en faisant leur part dans les refuges animaliers.

Formé du vidéaste Florian Rodrigue, de l’éducatrice canine Mégane Lê et de leur chien samoyède Haiko (qui vole la vedette partout où il passe avec son charmant sourire), le trio est arrivé de la Côte d’Azur en juillet 2019 (avant la COVID-19) afin de se préparer à ce périple canadien qui s’amorce.

Bien entendu la pandémie qui sévit au pays depuis la mi-mars a un peu chamboulé les plans et retardé le départ, mais ils ont décidé de tout de même se lancer et d’adapter leurs plans au gré des jours. Depuis lundi, ils ont stationné leur «van» (qu’ils ont aménagée eux-mêmes et dans laquelle ils vivent pour cette aventure) à la SPAA. «L’objectif premier, c’est de traverser le Canada d’est en ouest pour aider les chiens, les animaux, selon les besoins, d’ici septembre», indiquent-ils.

Si souvent Mégane vient en aide afin d’encourager les chiens prêts à l’adoption à avoir de meilleurs comportements, à Victoriaville, il s’agit davantage d’une mission vidéo qui permettra de faire connaître les lieux, puisque les responsables font déjà un excellent travail, selon le couple.  «Dans un autre refuge, il y aura peut-être un chien qui ne se fait pas adopter parce qu’il saute sur les gens, alors Mégane entrera en jeu pour voir ce qui est faisable pour changer cette habitude», note Florian.

Les vidéos servent aussi à sensibiliser. «Ici, par exemple, il y a trois pitbulls. Ils ont leur réputation, difficile à enlever. Si on peut amener notre pierre à l’édifice et montrer que le pitbull n’est pas une machine à tuer», fait-il remarquer.

Arrivés en juillet, ils ont trouvé du boulot et amassé de l’argent (jusqu’en mars), tout en aménageant la «van» pour le voyage. Ils sont partis depuis deux semaines et ont déjà visité un refuge d’animaux sauvages à Saint-Alexis-des-Monts. «On aime les animaux, alors si on peut aider en partageant leur histoire ou encore faire des demandes pour trouver de la nourriture», estiment-ils.

Le couple a choisi le Canada pour cette aventure tout simplement parce qu’il voulait connaître ce pays et faire sa part. «On avait envie de visiter le pays, alors si on peut faire autre chose et mettre nos compétences à profit.»

Le financement de cette escapade canadienne, qu’ils espèrent étendre jusqu’en Alaska, puis dans le sud des États-Unis et pourquoi pas jusqu’en en Amérique du Sud, se fait par la contribution de commanditaires.

Prochaine étape dès vendredi : la ville de Québec avec l’espoir de pouvoir passer au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et jusqu’à Terre-Neuve, si les instances gouvernementales le permettent. «Sinon, on ira vers l’Ontario.»

Pour Mégane, il ne s’agit pas d’une première expérience de la tendance «vanlife», elle qui a vécu de cette façon en Australie. Quant à Florian, il a déjà à son actif un «road trip» aux États-Unis alors qu’il dormait dans une tente, mais une première pour la vie de van. «La «vanlife», c’est agréable quand il fait beau. Ici, on a passé des nuits à -5 degrés», a-t-elle mentionné.

C’est aussi pour ça qu’ils se donnent jusqu’en septembre pour traverser le pays puisqu’ils ne souhaitent pas être au Canada quand l’hiver pointera son nez.

On peut les suivre sur Facebook : https://www.facebook.com/pawsontheroadofficial/.