Loi 61 : le gouvernement sacrifie l’environnement, selon QS Arthabaska

Les débats sur la relance économique s’amorçant à l’Assemblée nationale, Québec solidaire Arthabaska accuse le gouvernement Legault de ne pas avoir une vision à long terme et de foncer tout droit vers une autre crise, climatique cette fois. L’association locale du parti de Manon Massé et de Gabriel Nadeau-Dubois dénonce ainsi la loi 61 qui réduirait les normes et les protections environnementales en permettant notamment de construire des infrastructures en milieu protégé.

QS Arthabaska critique cette loi ainsi que l’appui du premier ministre François Legault à des projets comme GNL Québec sans que la population n’ait pu se prononcer sur la relance et ce qui doit la guider. Le parti de gauche est d’ailleurs préoccupé par de multiples éléments antidémocratiques qui caractérisent la loi 61 et le risque élevé d’alimenter la corruption dans certains secteurs.

Pour une transition écologique et économique

«La pandémie et la crise économique dans laquelle nous nous trouvons nous obligent à repenser entièrement l’économie. Les derniers mois ont révélé l’ampleur des inégalités sociales et la nécessité de changer les anciens modes de fonctionnement. Si nous voulons éviter la crise climatique, il nous faut une transition juste et solidaire», explique William Champigny-Fortier, membre du comité de coordination.

Selon l’association locale de QS, la relance économique ne doit pas servir de prétexte pour enlever des règlements protégeant l’environnement ou pour subventionner des projets en lien avec les énergies fossiles. Il faudrait plutôt proposer un plan de transition permettant de créer des emplois publics de qualité et non des projets dont les profits iront vers les paradis fiscaux. En ce sens, M. Champigny-Fortier invite le gouvernement à s’inspirer du plan de transition proposé par QS en 2018.

«Le Québec n’a pas besoin de plus de millionnaires ou de milliardaires, il a besoin d’investissements massifs dans les infrastructures pour la transition écologique et, bien sûr, dans les services publics. Les derniers mois nous ont montré l’importance de la solidarité sociale et la nécessité de mieux se préparer face aux crises lorsqu’elles sont prévisibles», conclut M. Champigny-Fortier.