Les députés Rayes et Berthold déplorent le déploiement laborieux du programme Emplois d’été Canada

Le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique du Québec pour le Parti conservateur du Canada, Alain Rayes, ainsi que le député de Mégantic-L’Érable et ministre du cabinet fantôme de l’Infrastructure et des Collectivités, Luc Berthold, déplorent la lenteur et le manque de rigueur dans le déploiement du programme fédéral Emplois d’été Canada.

Bien que les objectifs du programme d’offrir des expériences de travail de qualité aux jeunes, de leur faciliter l’accès au marché du travail et de leur donner des possibilités de développer et d’améliorer leurs compétences soient louables, le programme accuse aujourd’hui des retards importants qui nuisent aux jeunes.

En temps de crise due à la pandémie de la COVID19, ce programme devient d’une importance capitale dans la relance économique et ces délais sont inacceptables, selon les conservateurs.

«Avec toutes les annonces que le premier ministre fait pour soutenir la jeunesse, comment est-ce possible que les entreprises et organismes qui veulent embaucher ces jeunes n’aient toujours pas reçu l’argent du fédéral?», se questionne Luc Berthold.

La réalité est qu’à pareille date l’an dernier, toutes les demandes au programme avaient été approuvées. En fait, dans la majorité des cas, elles l’avaient été depuis un mois déjà.

«Dans Richmond-Arthabaska, nous avons 84 emplois confirmés comparativement à 202 à pareille date l’an passé. Tout fonctionnait bien l’an dernier et lors des années précédentes. La mise en œuvre du programme Emplois d’été Canada est très difficile cette année. Les grands perdants sont les jeunes qui n’obtiendront pas d’expérience de travail et les employeurs qui ont de la difficulté à pourvoir leurs emplois disponibles. Certains employeurs annulent même leur demande de subvention parce que l’aide a trop tardé», a ajouté Alain Rayes.

«Dans Mégantic-L’Érable la situation est similaire. Cette situation s’ajoute à la mauvaise gestion par le gouvernement de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants», a conclu M. Berthold.