Camps de jour : des citoyens questionnent sur l’annulation des services de garde

Les autorités municipales aimeraient bien pouvoir proposer les mêmes services qu’auparavant. Mais «ce n’est pas une année comme les autres», a souligné le maire de Victoriaville, André Bellavance, en réponse aux questions adressées sur le Web par deux citoyens en fin de séance du conseil municipal, lundi soir.

«Avez-vous pensé aux familles qui travaillent aux services essentiels et qui débutent à 8 h? Y a-t-il d’autres options?», ont demandé les citoyens.

Le maire Bellavance a précisé, d’emblée, que le conseil municipal avait d’abord comme priorité «d’offrir des camps de jours cette année». «Il existe des municipalités qui n’en offrent pas du tout, a-t-il signalé. Mais on avait surtout la volonté de l’offrir au plus grand nombre possible. Ce n’était toutefois pas facile compte tenu des directives obligatoires de la santé publique.»

Le premier magistrat a rappelé ainsi les restrictions concernant le ratio, le nombre maximal de jeunes par moniteur.

Il y a aussi le fait que les jeunes doivent demeurer aux camps de jour le midi cette année. «C’est nouveau, a précisé le maire. Ce qu’on veut, c’est que les enfants restent le plus possible avec les mêmes moniteurs et qu’il n’y ait pas de grands rassemblements d’enfants.»

Quant aux services de garde, tout n’est peut-être pas perdu pour les parents. Le maire André Bellavance a laissé entrevoir un peu d’espoir. «Avec l’équipe, avec le conseil, on est encore en train d’avoir quelques discussions, a-t-il confié. On regarde ce qu’il est possible de faire.»
En revanche, le maire de Victoriaville fait valoir qu’il y a des inconvénients. «Ce n’est pas une année comme les autres. On ne peut pas répéter ce qu’on a fait depuis plusieurs années et donner les mêmes services. On voudrait le faire, mais c’est beaucoup plus difficile en raison des restrictions sanitaires», a conclu le maire Bellavance.