On sème : récolte d’avenir

La Table de concertation du mouvement des femmes du Centre-du-Québec (TCMFCQ) et son comité organisateur régional de la Marche Mondiale des Femmes (MMF) 2020 proposent une nouvelle activité de promotion intitulée #onsème.

Ce mot-clic sera utilisé par toutes les personnes participant à ce mouvement en ligne, un geste simple et pourtant très significatif pour l’avenir de nos filles et de nos femmes. Précisons que cette action collective, lancée le vendredi 22 mai à compter de midi, se poursuivra jusqu’au vendredi 29 mai.

Plantation symbolique

La TCMFCQ a produit des signets ensemencés sur lesquels sont inscrites toutes les revendications de la Marche : la pauvreté, la violence, la justice climatique, la discrimination vécue par les femmes immigrantes et la répression vécue par les femmes autochtones. La Table a fourni à plusieurs organismes de la région ce papier bien spécial contenant des graines de basilic, persil et origan; il suffit de se prendre en photo et de partager celle-ci sur la page Facebook (ou Instagram) de son organisation en utilisant le mot-clic : #onsème.

Pourquoi?

Pour semer en terre fertile des souhaits, des raisons de poursuivre les luttes sociales, afin que l’on puisse voir émerger de ces gestes des changements améliorant les conditions de vie des femmes. Le choix de signets ensemencés est également un geste conscient qui fait écho à la revendication sur la justice climatique. «Nous souhaitons encourager la réflexion sur l’impact de nos choix sur la planète, sachant que partout dans le monde, les femmes sont souvent les premières touchées par les catastrophes naturelles et les changements climatiques», explique Mia Guillemette, de la TCMFCQ.

En cette période marquée par la pandémie, l’importance de reconnaître l’immense contribution des femmes et de défendre leurs intérêts n’a jamais été aussi criante. «Les femmes ne sont-elles pas la force vive de ce combat mené contre la COVID-19? Il est important de souligner l’apport significatif des femmes immigrantes dont le travail est trop souvent invisible, celle qui soignent nos ainés notamment», renchérit Danielle LeBlanc, de Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs.

Invitation à la mobilisation

«Toute la population peut participer en se prenant également en photo avec le mot-clic dans la main et en formulant un souhait en lien avec les revendications de la MMF. N’hésitez pas à inviter des gens de votre entourage à participer et à publier leur photo sur le mur de la Table femmes Centre Québec», précise madame Guillemette, qui partagera cette action sur les réseaux sociaux de la TCMFCQ.

Le comité organisateur centricois de la MMF 2020 s’est rapidement ajusté à la situation provoquée par le confinement en proposant des événements en ligne, afin de poursuivre la mobilisation. Après le lancement du slam LA DÉFERLANTE le 26 avril et un jeu-questionnaire sur la première revendication de la Marche (dénoncer la pauvreté des femmes) le 8 mai dernier, d’autres activités sont à prévoir au cours des prochains mois.

Rappelons que ce comité regroupe des femmes issues de divers organismes centricois : la TCMFCQ, la Maison des femmes des Bois-Francs, Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs, l’Association des groupes d’éducation populaire autonome du Centre-du-Québec – AGÉPA, l’AFÉAS de Warwick, la Collective Féministes d’Arthabaska en Mouvement – FAM, la Collective des femmes de Nicolet et région, le Centre des femmes Parmi Elles, la Corporation de développement communautaire de Drummond et le Conseil Central Cœur-du-Québec – CSN.