La popularité de l’INAB ne se dément pas

Le programme Gestion et technologies d’entreprise agricole offert par l’Institut national d’agriculture biologique (INAB) du Cégep de Victoriaville jouit d’une popularité sans précédent.

En effet, les demandes d’admission ont bondi de 25% cette année. L’Institut s’attend ainsi à accueillir plus de 240 élèves à la prochaine rentrée (180 actuellement) dans l’un ou l’autre de ses quatre profils. L’Institut est d’ailleurs présentement à la recherche de nouveaux enseignants prêts à partager leur passion pour l’agriculture de demain.

L’Institut se dresse sur une terre de 55 hectares, certifiée biologique, et offre à ses élèves un apprentissage complet sur sa ferme-école proposant notamment des serres ultramodernes, un pavillon de productions animales ainsi qu’un parc de machinerie complètement renouvelé.

«L’INAB nous offre un magnifique terrain de jeu pour transmettre nos connaissances et pour permettre aux élèves de concrétiser leurs apprentissages grâce au modèle pédagogique axé sur la pratique», a d’ailleurs mentionné Pierre-Antoine Gilbert, coordonnateur du programme.

La situation actuelle de la pandémie de la COVID-19 n’est sans doute pas étrangère à cette hausse des demandes, notamment dans les profils de production maraîchère biologique et d’agriculture urbaine, au deuxième tour d’admission. L’engouement pour l’agriculture de proximité et les enjeux liés à l’autosuffisance alimentaire mis de l’avant depuis le début de la crise ont certes contribué à mettre de l’avant la nécessité de revoir le système agricole québécois.

«On sent l’enthousiasme actuellement et plusieurs personnes qui hésitaient peut-être à se lancer dans ce domaine avant on fait le grand saut, sans compter le contexte favorable qui permet d’envisager un avenir prometteur pour nos futurs gestionnaires d’entreprises agricoles», conclu Normand Poniewiera, directeur de l’INAB.

À propos de l’INAB

L’INAB du Cégep de Victoriaville aspire à être le meilleur endroit possible pour enseigner et faire de la recherche en agriculture biologique et sur les systèmes alimentaires durables. Il regroupe sous un même toit les activités d’enseignement, de recherche, de transfert technologique et d’incubation en agriculture. Nécessitant un investissement de plus de 17 millions $, il s’agit du plus important projet mené par le Cégep de Victoriaville depuis sa création en 1969.