Des trottoirs pour plus d’un demi-million $

Des travaux de réfection et de construction de bordures et de trottoirs s’effectueront cette année sur près d’une quinzaine de rues à Victoriaville.

Ces travaux totalisant un peu plus de 575 000 $ seront réalisés par la firme Lambert et Grenier de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, le plus bas des trois soumissionnaires.

Les élus, en séance extraordinaire, mardi, ont confirmé l’attribution du contrat.

La rue des Mésanges, près de la passerelle, verra l’aménagement d’un îlot central.

Ailleurs, il s’agira de réfection et de construction de trottoirs et de bordures. Les travailleurs s’exécuteront à différents endroits sur les boulevards des Bois-Francs Sud et de la Bonaventure, de même que sur les rues Notre-Dame Ouest et Est, Bécancour, Fréchette,  Gamache, Héon, Houle, Lambert, des Noyers, Saint-Georges et Saint-Louis.

Stationnement Pierre-Laporte

Une autre étape a été franchie entourant la réfection du stationnement Pierre-Laporte.

La Ville de Victoriaville, qui avait déjà confié à Services EXP le mandat des services professionnels, vient de lui en confier deux autres : le mandat de surveillance des travaux au coût de 75 690 $ et celui du contrôle qualitatif des matériaux pour un montant de quelque 35 900 $.

Le maire André Bellavance et le greffier Me Yves Arcand (Photo www.lanouvelle.net)

Le réaménagement du stationnement Pierre-Laporte nécessite des investissements de deux millions de dollars. La Ville bénéficiera d’une contribution gouvernementale de 500 000 $.

Le projet prévoit notamment un passage piétonnier surélevé central, un stationnement pour vélos, des bornes de recharge électrique, une plantation d’arbres et un meilleur éclairage.

Autres décisions

Les élus victoriavillois ont donné leur aval au projet d’acte de cession en emphytéose avec Aéroprestige.

Le greffier Me Yves Arcand a expliqué qu’il s’agit de la cession d’une parcelle de terrain à l’aéroport régional André-Fortin afin de permettre la construction d’un hangar.

Victoriaville conclut, par ailleurs, une entente sur un bail avec l’entreprise Camping Plage des sables de Princeville au sujet de la location de deux lots boisés. «Les propriétaires du camping ont approché la Ville pour pouvoir utiliser en partie ces deux lots appartenant à la Ville de Victoriaville, mais se situant sur le territoire de Princeville et contigu au camping», a précisé Me Arcand.

Il s’agit d’une location pour une durée de cinq ans.

Des travaux plus coûteux

Il en coûtera plus cher pour l’exécution, en 2020, des travaux d’aqueduc, d’égouts et d’infrastructure sur diverses rues.

Le conseil municipal apporte ainsi une modification à son règlement décrétant un emprunt en raison des coûts des travaux qui grimpent de 6 550 000 $ à  7 782 000 $.

Et puisque, considérant les mesures édictées en raison de la pandémie, on ne peut tenir, comme à l’habitude, une journée d’enregistrement publique, la Ville procédera, tel que prévu par le gouvernement, à une consultation écrite de 15 jours.

Et du côté religieux et patrimonial

La paroisse Sainte-Victoire de Victoriaville a obtenu l’appui des élus en lien avec le dépôt d’une demande de subvention à un programme du Conseil du patrimoine religieux du Québec.

La demande vise les églises Sainte-Victoire, Sainte-Famille et Notre-Dame-de-l’Assomption. «La subvention peut couvrir jusqu’à 75% des travaux», a souligné le maire André Bellavance.

Enfin, le conseil municipal a adopté le règlement décrétant le Programme d’aide financière à la restauration patrimoniale, un programme déjà existant, mais bonifié en quelque sorte avec l’engagement du gouvernement. «C’est un programme particulier du gouvernement concernant des bâtiments qui ne sont pas visés dans notre propre règlement. Ce que nous faisons, c’est qu’on vient prendre 75 000 $ dans notre enveloppe de 200 000 $ de notre programme de restauration pour le placer dans le volet gouvernemental et Québec y contribue également pour 75 000 $. Ce volet vient élargir les critères des types de bâtiment admissibles», a expliqué Me Arcand.

Le maire André Bellavance a aussi rappelé que la restauration patrimoniale touche, non seulement les commerces ou institutions, mais aussi les maisons privées. «On peut arriver avec un certain montant pour donner un coup de main quand vient le temps, par exemple, de rénover une galerie. On peut vous dire aussi que vous êtes qualifiés pour l’obtention d’une certaine somme si vous exécutez tels ou tels travaux», a-t-il indiqué.