«Carl était notre choix numéro un» – Kevin Cloutier

Dans les faits, lorsque Louis Robitaille a annoncé qu’il quittait les Tigres de Victoriaville pour relever un nouveau défi avec les Olympiques de Gatineau, Kevin Cloutier savait qu’il n’avait pas à aller bien loin pour dénicher son successeur. Celui-ci se trouvait dans sa cour. Il a eu l’occasion de le voir à l’œuvre au cours des trois dernières années.

«Carl (Mallette) était prêt pour ce poste. Il a fait ses classes. Il a beaucoup cheminé. C’est un leader et il a gagné partout où il est passé», a vanté le directeur général des Félins.

Lorsque Mallette a effectué un retour avec l’équipe pour seconder Louis Robitaille, Cloutier lui avait demandé de jouer un rôle équivalent à ce que fait Kirk Muller avec les Canadiens de Montréal. On souhaitait qu’il soit près des joueurs, qu’il soit un confident. Selon le DG des Tigres, il a rempli ses fonctions avec brio.

«Il est maintenant entraîneur-chef, mais il ne doit pas changer son approche. Il est apprécié des joueurs. Il doit continuer d’entretenir de saines relations avec ses protégés», a laissé entendre le directeur général, précisant qu’une vingtaine de patineurs de la dernière saison sont susceptibles d’être de retour avec l’équipe au cours de la prochaine campagne.

Un contrat d’un an… pour l’instant

Carl Mallette était toujours sous contrat pour un an avec les Tigres comme adjoint. Kevin Cloutier a déchiré ce contrat et il lui en a offert un autre comme entraîneur-chef pour aussi une seule année.

Le DG a expliqué qu’en raison du contexte actuel, notamment on ignore quand reprendront les activités de la LHJMQ, les deux hommes se sont entendus pour un contrat d’un an. Ils ont toutefois convenu de se reparler pour une prolongation de contrat durant la saison. Mallette s’est dit très à l’aise avec l’entente. Après quelques entretiens téléphoniques, les négociations se sont d’ailleurs déroulées rondement. L’annonce de Carl Mallette est survenue moins d’une semaine après le départ de Louis Robitaille.

«Je suis comme ça. Quand j’ai la bonne personne en tête, j’agis. L’intérêt était très grand pour le poste. J’ai même reçu des curriculum vitae des États-Unis. Carl était toutefois notre choix numéro un», a conclu le DG des Tigres.