Maxime Desruisseaux mise sur son expérience et sa passion
Comme son ami Carl Mallette, Maxime Desruisseaux se dit prêt à succéder à Louis Robitaille et à prendre les commandes des Tigres de Victoriaville.
L’homme de hockey de 36 ans œuvre dans le milieu du coaching depuis une douzaine d’années, et ce, après une carrière universitaire et après avoir disputé quatre saisons au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec avec les Wildcats de Moncton, l’Océanic de Rimouski et les Tigres de Victoriaville.
Il a d’abord œuvré au sein de la défunte organisation des Cascades AA des Bois-Francs. Il a dirigé l’équipe midget espoir et celle du bantam AA. À ce moment, Jérôme Mésonéro, directeur général des Tigres de Victoriaville à l’époque, l’a embauché comme directeur du développement des joueurs. Desruisseaux a travaillé durant sept saisons avec les Félins, dont six comme adjoint aux entraîneurs Yanick Jean, Bruce Richardson et Louis Robitaille, ainsi que quelques mois avec Éric Veilleux.
L’an dernier, afin d’ajouter à son bagage d’expérience, il a accepté le poste d’entraîneur-chef des Élites de Jonquière au sein de la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Il a conclu une entente de deux ans et une année d’option avec cette organisation.
«Je travaille comme entraîneur depuis une douzaine d’années. Lorsque j’ai quitté pour Jonquière, je ne pensais pas que la fenêtre s’ouvrirait aussi rapidement pour un poste avec les Tigres, mais je suis assurément prêt pour le défi. Je connais bien l’organisation. Les gens qui m’ont côtoyé connaissent ma passion, mon dynamisme et mon intensité pour la game», a exprimé le Victoriavillois.
Desruisseaux figure sur la liste de candidats du directeur général Kevin Cloutier. Les deux hommes auront d’ailleurs un entretien relativement au poste laissé vacant à la suite du départ de Louis Robitaille pour Gatineau. Le pilote des Élites de Jonquière est notamment en compétition avec son ami Carl Mallette. Une situation un peu insolite. Le principal intéressé reconnaît que c’est relativement spécial, mais il tient à préciser qu’il s’agit d’une saine compétition.