«Un privilège, un honneur» – Louis Robitaille, nouveau grand patron hockey chez les Olympiques

Louis Robitaille n’a pas caché sa fierté de se joindre aux Olympiques de Gatineau, l’équipe la plus titrée de l’histoire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Lorsque le président de la formation, Norm MacMillan, l’a contacté pour connaître son intérêt à occuper les doubles fonctions, il n’a pas hésité à répondre positivement. Le président des Olympiques a ensuite demandé la permission aux dirigeants des Tigres pour entamer des discussions plus sérieuses.

Tout s’est déroulé rapidement, a expliqué Robitaille. Il est désormais fort heureux du dénouement et il veut aider les Olympiques à redevenir une puissance au sein du circuit Courteau. Pour ce faire, il veut former non seulement le meilleur club possible sur la patinoire, mais également au sein du personnel hockey.

Dans cette optique, il a rapidement annoncé l’embauche de son ami et complice Martin Raymond. Ce dernier le secondera dans son rôle de directeur général. Francis Touchette, préparateur physique des Tigres, le rejoint également à Gatineau. Et comme les membres du conseil d’administration des Olympiques, il veut ramener les partisans à l’aréna. Il promet que, sous ses ordres, les joueurs afficheront un haut degré d’engagement. Ils devront défendre fièrement le logo des Olympiques.

D’ailleurs, les mots engagement, fierté et passion sont revenus souvent dans les propos de l’ancien entraîneur-chef des Tigres. Il ne cache pas être lui-même très excité de suivre les traces des Pat Burns, Alain Vigneault, Claude Julien et Benoît Groulx.

Les Olympiques représentent l’équipe avec laquelle il a eu, en quelque sorte, un premier contact avec la LHJMQ. Il a quitté le nid familial à l’âge de 15 ans pour se joindre aux Intrépides de Gatineau au sein de la Ligue de hockey midget AAA du Québec. La formation était alors dirigée par Alain Sanscartier.

Étant dans la région de l’Outaouais, il a assisté à plusieurs matchs des Olympiques. Puis, comme joueur dans la LHJMQ, il se souvient d’une série émotive contre ces mêmes Olympiques. «Je n’ai que de bons souvenirs de Gatineau. Maintenant, de me retrouver du bon côté de la clôture, c’est spécial», a-t-il laissé entendre.

De bons mots pour les Tigres

S’il est excité face au nouveau défi qui se dresse devant lui, Louis Robitaille ne renie pas son passé, bien au contraire. Il a été très reconnaissant envers l’organisation des Tigres, particulièrement le directeur général Kevin Cloutier qui lui a offert sa première chance comme entraîneur-chef dans la LHJMQ.

Robitaille a dirigé les Félins au cours des quatre dernières saisons. Il est arrivé à Victoriaville, en juillet 2016, dans un contexte excessivement spécial. À la suite de nombreux départs et congédiements, entre autres, le personnel hockey de l’équipe était à rebâtir, et ce, en peu de temps, alors que le camp d’entraînement approchait.

Le principal intéressé estime humblement, avec tous les autres hommes de hockey, avoir remis l’équipe sur les rails. Il a fait savoir que Victoriaville est désormais un endroit prisé par les joueurs. Et il considère que l’organisation est toujours entre bonnes mains avec la présence de Kevin Cloutier, mais aussi du président Charles Pellerin et des actionnaires de qualité.

Un contexte rêvé

Avec les Olympiques, Louis Robitaille aura l’occasion de diriger un club prometteur. L’équipe mise sur la présence de plusieurs jeunes espoirs de premier plan et elle a le privilège de détenir quatre choix de première ronde à la prochaine séance de sélection. Elle a notamment 86% des chances de réclamer le tout premier joueur.

Le Victoriavillois Tristan Luneau est susceptible d’être l’espoir le plus convoité. Il n’a toutefois pas arrêté sa décision s’il allait opter pour les États-Unis ou la LHJMQ. Dès qu’il a été confirmé à Gatineau, Robitaille a contacté l’agent de Luneau.

Avec une équipe prometteuse, un nouvel aréna dans moins d’un an et de nouveaux actionnaires, dont quelques anciens de la Ligue nationale de hockey, les Olympiques pourraient s’avérer une destination attrayante pour Tristan Luneau. D’autant plus que Louis Robitaille, dans son point de presse confirmant sa venue en Outaouais, a répété qu’il voulait ramener la coupe à Gatineau.