COVID-19 – le PQ demande que seules les sections prioritaires des grandes surfaces doivent demeurer ouvertes

Dans l’intérêt collectif, le député de Matane‑Matapédia et chef parlementaire du Parti Québécois, Pascal Bérubé, ainsi que le député de René‑Lévesque et porte‑parole en matière d’économie et de finances, Martin Ouellet, demandent au gouvernement du Québec d’exiger sans tarder la fermeture des sections non prioritaires des commerces à grande surface, c’est‑à‑dire de tout ce qui ne concerne pas l’épicerie, la pharmacie ou la quincaillerie.

Trop de commerces à grande surface ont maintenu l’ensemble de leurs sections ouvertes.

La présence de clients venus acheter des biens non prioritaires met inutilement en danger la santé des employés et des autres clients.

Il s’agit d’une concurrence déloyale pour les PME qui vendent ces mêmes biens et qui, elles, doivent demeurer fermées.

Les biens non prioritaires vont demeurer disponibles en ligne.

Selon Pascal Bérubé, le message de la Santé publique ne s’est visiblement pas rendu dans un trop grand nombre de commerces à grande surface. «Le Québec est sur pause jusqu’au 4 mai prochain; nous devons donc tous réduire nos déplacements et nos activités à leur strict minimum. Pourtant, certains commerces à grande surface permettent à leurs clients de magasiner chemises, bijoux, consoles de jeux vidéo… Cette situation déplorable y génère un achalandage superflu, mettant inutilement à risque la santé des employés et des clients venus se procurer des biens essentiels. Pour notre bien à tous, il faut que ça cesse immédiatement», a-t-il réclamé.

«Au début de la crise, la décision de laisser les commerces à grande surface complètement ouverts pouvait se comprendre : nous devions permettre à tous de se procurer ce qu’il fallait pour amorcer la période de confinement et respecter les consignes. Mais le temps est maintenant venu de réviser la liste des services prioritaires pour l’adapter à la réalité de cette crise qui se prolonge», a ajouté le chef parlementaire.

Qui plus est, estime Martin Ouellet, il s’agit d’une forme de concurrence déloyale pour les PME qui vendent ces mêmes biens non prioritaires et qui, elles, doivent demeurer fermées. «Nos entrepreneurs ne doivent pas être punis davantage! Dans leur intérêt, il est temps de forcer les grandes surfaces à fermer dès maintenant les sections non prioritaires. Les biens vont demeurer disponibles en ligne; les consommateurs n’en seront donc pas privés. C’est une question de justice et d’équité autant que de santé publique », a résumé le député de René-Lévesque.