COVID-19 : Action Toxicomanie offre de l’accompagnement téléphonique

À compter d’aujourd’hui, et ce, jusqu’à la fin du calendrier scolaire, les intervenantes en prévention des dépendances d’Action Toxicomanie seront disponibles afin d’écouter les gens, de répondre aux questions et d’offrir de l’accompagnement si la situation l’impose.

«Depuis que les écoles sont fermées, nous ne sommes plus en mesure de nous rendre sur le terrain afin d’offrir des ateliers de sensibilisation, de faire des interventions, ainsi que de procéder au dépistage de jeunes à risque. Ça ne signifie pas pour autant que la problématique disparaît. Nous tenons à continuer d’être présents pour la population et c’est pourquoi nous avons mis en place une offre d’accompagnement téléphonique », annonce la directrice générale par intérim de l’organisme, Audrey-Ann Lecours.

Les personnes qui désirent discuter avec l’une des intervenantes d’Action Toxicomanie doivent communiquer directement avec l’organisme au 1 866 673-8837 et faire le poste 0. Ils obtiendront un retour d’appel dans un délai maximal de 48 heures.

Selon Mme Lecours, il est encore trop tôt afin d’évaluer les répercussions qu’aura ce bris de service sur la clientèle d’Action Toxicomanie, composée de jeunes de 10 à 30 ans.  On sait déjà que plusieurs dizaines d’ateliers ne seront pas offerts comme prévu, ce qui fait en sorte que des centaines de jeunes de la Mauricie et du Centre-du-Québec n’auront pas été rencontrés. Ce sont autant de familles qui n’auront pas reçu, non plus, la documentation pertinente acheminée en lien avec ces ateliers.

«Nous savons que cette période d’exception peut être difficile pour les jeunes et leurs familles. Nous désirons confirmer avec ce service de soutien téléphonique le maintien de cette relation d’aide et continuer d’insuffler de l’espoir.  Il est encore difficile de mesurer les incidences du confinement sur les différentes problématiques de dépendances, mais toute l’équipe d’Action Toxicomanie mettra les bouchées doubles afin de répondre aux besoins émergents», continue Mme Lecours.