Grégoire & Desrochers concentre ses opérations à Victoriaville et Plessisville

Les centres funéraires Grégoire & Desrochers a pris un train de mesures pour continuer d’offrir ses services dans un environnement sécuritaire pour la santé du public et des membres de son personnel.

L’entreprise s’est d’ailleurs engagée avec le gouvernement du Québec et l’ensemble des autorités pour endiguer cette pandémie à la COVID-19 en allant de l’avant avec des initiatives qui ont comme objectif d’éviter le plus possible le phénomène de contagion.

Le président et copropriétaire, Denis Desrochers, a expliqué que deux des sept complexes funéraires, soit ceux de Victoriaville et Plessisville, sont maintenus fonctionnels durant la crise alors que les autres ont été fermés.

«Nous avons pris cette décision pour des raisons logistiques et pratiques puisqu’il s’agit de nos deux seuls établissements qui sont équipés de caméras pour permettre la diffusion web des cérémonies pour les familles qui le désirent et qui sont les plus faciles à gérer pour maintenir un niveau de sécurité adéquat pour les gens que nous accueillons», a fait savoir M. Desrochers.

«Aussi, cela a pour but d’alléger la tâche de nos travailleurs qui doivent voir à l’asepsie et au nettoyage des lieux après une visite et qui sont déjà sous pression alors que nous avons mis en disponibilité plusieurs de nos employés âgés de 70 ans et plus qui représentent 60% de notre personnel», a-t-il précisé.

Grégoire & Desrochers, qui emploie près de 80 employés, fonctionne en cette période de pandémie avec à peu près une vingtaine de personnes. «Nous avons dû procéder à une réorganisation interne de notre service et nous avons même embauché quelques étudiants qui suivent une formation en thanatologie du Campus Notre-Dame-de-Foy pour nous donner un coup de main», d’ajouter M. Desrochers. «Tout notre personnel administratif est en mode télétravail et nous privilégions les moyens virtuels pour rencontrer les familles endeuillées qui ont besoin de nos services.»

M. Desrochers a réitéré l’importance, dans ce contexte, de pouvoir donner accès à ces moments de dernier adieu auprès des familles des défunts en présentiel, mais que diverses mesures ont été instaurées dans les deux complexes funéraires de Victoriaville et Plessisville.

«Nous n’accueillons pas plus de deux familles endeuillées par jour et il n’y a plus de visites publiques, seulement les visites privées. Nous exigeons que chaque personne se lave les mains à l’entrée et à la sortie des établissements et que les accolades et l’action de donner la main soient remplacées par un signe de tête et de porter sa main sur son cœur pour témoigner de sa sympathie aux membres de la famille endeuillée. Nous avons mis en place un système de repères visuels pour aider les gens sur place à bien respecter les règles. Les gens en quarantaine et celles de 70 ans et plus qui souhaiteraient présenter leurs condoléances peuvent aussi le faire par l’entremise de la webdiffusion sous un site privé. Il est également important pour les gens de 70 ans et plus de ne pas se présenter dans nos salles de visite.»

«Nous savons que ce n’est pas une période facile pour les familles. C’est déjà une onde de choc de perdre quelqu’un qu’on aime et pour certains d’ajouter la perte de leur emploi à cette tragédie. C’est pourquoi nous offrons également un service en ligne avec Deuil Jeunesse et sa directrice générale Josée Masson pour aider nos familles en deuil qui auraient besoin de soutien ou de support», a-t-il conclu tout en indiquant aux gens de ne pas hésiter à communiquer avec lui ou son équipe par téléphone ou via le site Internet pour toute autre information.