La famille Labbé reçoit le prix «Bâtisseur»
Le conseil des gouverneurs de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBFE) a choisi, cette année, de désigner, comme «bâtisseur 2020» la famille Labbé (IGA Bellevue).
Jean-Marc Labbé et sa famille seront honorés le 8 mai, au Colisée Desjardins, à l’occasion du 37e Panthéon de la performance.
«Cette année, a dit d’entrée de jeu le gouverneur Jean-Pierre Grégoire, j’ai le plaisir de vous présenter cet homme, cette famille, qui, au cours des dernières décennies, auront été le parfait exemple de détermination, de rigueur et de passion.»
M. Grégoire a ensuite décrit le parcours de l’épicier, né en août 1934, et qui a débuté sa carrière à l’âge de 15 ans avec un premier boulot à l’épicerie Chez Fernand de la rue Notre-Dame Est à Victoriaville.
«Gagnant rapidement la confiance de son patron, il aura gravi tous les échelons, passant de livreur à commis vers les fonctions de publiciste et de superviseur pour finalement se faire offrir le rôle de gérant en 1961», a relaté Jean-Pierre Grégoire.
Vingt-ans plus tard, fort de se grande expérience acquise dans le domaine, Jean-Marc Labbé se porte acquéreur de l’entreprise de 4500 pieds carrés, le supermarché Bellevue. «Et très tôt l’esprit familial s’est installé au sein de l’entreprise, a poursuivi le gouverneur. M. Labbé pouvait compter sur l’appui de son épouse Olivette, sur le dévouement de ses quatre enfants, Ghislain, Sylvie, Marie-Josée, Manon et de ses gendres Carl et Jean-Pierre.»
Quelques agrandissements et déménagements ont marqué la carrière de Jean-Marc Labbé. Et même un grave incendie survenu en 1986 au moment où des projets de retraite flottaient dans l’air. «C’est finalement un nouvel envol qu’aura pris l’entreprise. À peine quelques mois plus tard, le supermarché se relevait. M. Labbé ne pouvait se résoudre à fermer définitivement ses portes et à laisser pour compte plusieurs employés, dont des membres de sa famille», a raconté Jean-Pierre Grégoire.
L’homme d’affaires a offert plus de 62 ans de sa vie au domaine du commerce alimentaire. «C’est en 2012 qu’il cède officiellement son entreprise à sa fille Manon qui dirige l’entreprise avec la vision d’affaires et les valeurs humaines transmises par son paternel», a conclu le gouverneur.