Quand monsieur le maire rencontre sa prof de maternelle

Lors de la conférence de presse annonçant les détails de la soirée d’anniversaire de Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs (SNBF), le maire André Bellavance s’est retrouvé à la même table que sa première maîtresse, Colette Desharnais. Ensemble, ils ont partagé quelques souvenirs.

Le maire de Victoriaville, André Bellavance, assumera la présidence d’honneur de cette soirée festive du 1er mai au cours de laquelle on retracera l’histoire de l’organisme, qui soulignera ses 50 ans (https://bit.ly/2vGcEOC). Or, il se trouve que la présidente de SNBF, Colette Desharnais, a enseigné à M. Bellavance, alors qu’il était à la maternelle.

«Il avait 5 ans et moi, 21 ou 22», a commencé Mme Desharnais. Elle a révélé qu’il arborait le toupet carré et qu’il avait un babyface. «Et là, je le regarde, et il n’y a que la coiffure qui a changé», s’est-elle amusée.

Elle a constaté avec bonheur qu’il s’intéresse à la solidarité internationale et l’a remercié de s’engager à porter la parole de leur organisation. «Nous avons besoin que des décideurs prennent position pour un monde plus juste, égalitaire, durable et pacifique. Nous sommes heureux de te compter parmi nous», a-t-elle affirmé.

Tout sourire, M. Bellavance a confirmé à Mme Desharnais qu’il ne pourrait l’oublier. «On n’oublie jamais ceux qui marquent nos vies. Il faut commencer quelque part et l’école, la maternelle, c’est important. Je pense que vous avez réussi avec moi. Certains diront que non, d’autres diront que oui», a-t-il blagué.

Pour lui, la présidence d’honneur du 50e anniversaire de Solidarité Nord-Sud des Bois-Francs lui semblait naturelle. «Ça n’a pas été difficile de me convaincre. Il s’agit du seul organisme de coopération internationale au Centre-du-Québec», a fait valoir le maire. Il garde d’ailleurs des souvenirs de l’époque de Rallye Tiers-Monde Bois-Francs, ancienne appellation de SNSBF, alors qu’il a marché et participé aux levées de fonds. «À l’école, on nous sensibilisait. Des missionnaires venaient, ils avaient travaillé en Haïti, en Amérique du Sud ou en Afrique. On nous encourageait à faire la marche pour Rallye Tiers-Monde, mais il fallait amasser des sous. Je l’ai fait à plusieurs reprises», a-t-il raconté, ajoutant qu’à l’époque, les distances à parcourir se chiffraient en milles, donc plus importantes.