Les jeunes ont espoir que leur robot SAM-E 6 les mènera à la victoire

Les jeunes de l’équipe PLS 5618 ont dévoilé  samedi devant leurs parents leur dernière création : le robot SAM-E 6 avec lequel ils espèrent remporter la compétition First prévue à Sherbrooke, du 5 au 7 mars.

«Ce qu’on vise, c’est d’être les meilleurs!», exprime Martine Bernier, responsable des communications de l’équipe PLS 5618.

Ce groupe de jeunes de la polyvalente La Samare passionnés de robotique expérimentaient leur création, samedi, et réglaient les derniers ajustements avant de partir pour la compétition sherbrookoise, la fin de semaine prochaine.

Pas moins de 7 équipes sur 29 pourront se classer pour la compétition mondiale qui aura lieu à Détroit, aux États-Unis, du 28 avril au 2 mai 2020 et les élèves de Plessisville souhaitent faire partie du voyage.

«On s’est classé trois fois en cinq ans!», souligne Martine Bernier.

Olivier Demers est l’un des mentors du groupe qui donnent un coup de main aux jeunes pour la réalisation de ce projet parascolaire. Aujourd’hui, il étudie à l’Université Bishop en informatique, mais il fait partie de l’équipe depuis sa création, il y a six ans. À l’époque, il étudiait à la polyvalente La Samare et il était fasciné par la programmation. Avec ses amis passionnés de mécanique, il a participé à créer plusieurs robots qui leur ont valu de gagner la compétition provinciale à Montréal, en 2016. «Notre robot était fiable. Il était le plus constant», dit-il avec fierté.

Star Wars

Cette année, le défi se déroule sous le thème «Recharge infinie» inspiré de l’univers de Star Wars. Ainsi, des alliances de trois équipes devront réaliser diverses actions au moyen de robots dans une zone comportant des tunnels et des frontières dans le but d’activer un «générateur de bouclier» alors qu’une pluie d’astéroïdes menacera une cité imaginaire.

Au cours des dernières semaines, un imposant module de bois a été construit par les mentors de l’équipe de L’Érable pour les besoins de cette compétition.

«Chaque année, le robot est de plus en plus complexe», remarque M. Demers. Celui qui a été présenté, samedi, devait ramasser et lancer le plus de ballons possible à une hauteur d’environ huit pieds, puis atteindre la cible. Pour ce faire, les élèves ont travaillé à renforcer le bras du robot et lui permettre d’exécuter des lancers de précision.

«Ça permet de limiter les déplacements du robot pour gagner du temps pour réussir à lancer le plus de ballons possible dans la cible», explique M. Demers.

Samedi, les élèves tentaient de résoudre les quelques faiblesses de fabrication de leur robot, devant les parents présents au dévoilement.

«C’est correct que ça leur arrive ici! Il leur reste quelques jours pour pratiquer. Durant la compétition, ça arrive que des robots d’autres équipes ne fassent rien du tout», commente Mme Bernier, spécifiant que cette situation n’est jamais arrivée aux jeunes de Plessisville .

Depuis le début de 2020, ceux-ci se réunissent quatre soirs par semaine au local de robotique de leur école ainsi que les samedis pour peaufiner leur création, ce qui représente une quinzaine d’heures de «travail».

Pour Mme Bernier, ce projet parascolaire vise à contrer le décrochage scolaire chez les élèves, tout en leur faisant découvrir des avenues professionnelles intéressantes, comme le génie, la robotique, l’informatique, la mécanique… des secteurs qui débouchent tous vers des emplois très demandés chez les employeurs de la région.