Ligue nationale de hockey balle : Samuel Fortier participe à son lancement

Pour la toute première fois de son histoire, le hockey balle (dek hockey) misera sur une ligue professionnelle. Joueur international de cette discipline et misant sur une vaste expérience dans le monde du hockey, le Princevillois d’origine Samuel Fortier a été l’un des architectes de la naissance de la Ligue nationale de hockey balle (LNHB), dont l’une des concessions sera basée à Victoriaville.

C’est l’ancien joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH) Alexandre Burrows qui est l’instigateur de ce tout nouveau projet. En tout, ce sont 12 équipes qui se joignent à la LNHB. En plus de Victoriaville, les formations seront basées à Anjou, Boucherville, Drummondville, Granby, Joliette, Lévis, Mirabel, Québec, Saint-Léonard-d’Aston, Sherbrooke et Trois-Rivières. «Étant donné que je suis membre de l’équipe nationale (senior) et que je m’occupe du programme junior, ajoutant à ça mon expérience de gestionnaire d’une équipe de hockey senior AAA, je connais plutôt bien la façon de faire pour lancer une ligue et s’en occuper. Ils m’ont donc demandé de construire ça avec eux. C’est une ligue professionnelle où les joueurs seront payés. C’est le même principe que la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) ou la Ligue de hockey senior AAA du Québec (LHSAAAQ). Les matchs seront disputés le vendredi ou le dimanche. Il y aura un repêchage. J’ai donc aidé à l’élaboration de ce circuit en partant de modèle de hockey sur glace pour l’adapter à la réalité du hockey balle.»

Le premier repêchage de la LNHB se déroulera quelque part au mois d’avril. C’est une loterie qui déterminera l’ordre du repêchage. «Pour être admissible au repêchage, il faudra s’inscrire selon le même principe que le Centre de soutien au recrutement (CSR) de la LHJMQ. Si tu n’es pas sur la liste, tu ne pourras pas être repêché.» À moins d’exception, l’âge minimal pour commencer à jouer dans ce circuit sera de 18 ans.

Propriétaire de la concession à Saint-Léonard-d’Aston

En plus d’avoir aidé à démarrer cette ligue, Fortier sera le propriétaire de l’Optimize sport de Saint-Léonard-d’Aston dans lequel il sera également l’un des joueurs. «J’ai joué au hockey senior là-bas pendant huit ans, donc je connais un groupe de bénévoles incroyables. Il y a également une belle surface neuve, donc je crois que nous allons être en mesure de créer un beau sentiment d’appartenance et un rendez-vous à toutes nos rencontres. C’est pour ça que j’ai choisi une plus petite ville, car je voulais créer ce sentiment d’appartenance, un peu comme les Tigres à Victoriaville. Je veux que les gens soient fiers d’aller encourager leur club professionnel de hockey balle», a-t-il souligné.

Chaque équipe du circuit nommera son directeur général et son entraîneur-chef. En ce qui concerne le format des parties, ce sera deux périodes de 20 minutes chronométrées pour une durée de 1 h 30 environ.

Les propriétaires de l’équipe basée à Victoriaville seront dévoilés prochainement.

Faire passer ce sport à un autre niveau

Le hockey balle étant en véritable ascension un peu partout, la création d’une première ligue professionnelle était donc l’étape suivante logique pour les amants de ce sport. Avec Alex Burrows qui travaille excessivement fort pour amener cette discipline aux Jeux olympiques, la création de la LNHB est un énorme pas dans cette direction pour les joueurs. «Ça fait longtemps que je joue au dek hockey et ça fait longtemps que je m’implique sur les programmes nationaux. Notre objectif, c’est d’apporter ce sport aux Jeux olympiques. Alex Burrows travaille très fort sur ce dossier. Grâce aux programmes nationaux, nous faisons des tournois partout dans le monde. Avec la LNHB, nous voulons que les fédérations qui s’occupent d’amener les sports aux Jeux olympiques voient que nous sommes sérieux, qu’il y a de l’engouement pour ce sport. Nous souhaitons qu’ils comprennent que c’est un bon spectacle à regarder à la télévision, car il y a des sports pas mal moins plaisants à regarder que le hockey balle. C’est un autre pas en avant. Nous ne savons pas quand nous pourrons aller aux Jeux olympiques, mais c’est un pas dans la bonne direction.»