L’alcool au volant, un fléau encore bien présent

Malgré toutes les campagnes de sensibilisation contre l’alcool au volant et les actions policières, les policiers ne cessent d’arrêter des personnes pour conduite avec les capacités affaiblies.

En moyenne, c’est un conducteur tous les deux jours sur le territoire de la MRC d’Arthabaska, ont fait savoir le lieutenant Patrick Côté et le capitaine Cédrick Brunelle aux membres du Comité de la sécurité publique (CSP) réunis à Victoriaville.

En décembre 2019 et janvier 2020, les policiers ont procédé à 32 arrestations. Une situation stable si on la compare à la même période des dernières années.

Les arrestations peuvent survenir à tout moment. Récemment, a raconté le lieutenant Côté, un individu a été arrêté en matinée et son taux d’alcoolémie se situait à plus de quatre fois la limite légale, 370 mg d’alcool par 100 ml de sang, alors que la limite se situe à 80 mg. «Un tel taux, pour la moyenne des gens, correspond à un coma éthylique. C’est près de la mort», a illustré l’officier.

Autre cas inusité, par ailleurs, les policiers ont dû intervenir auprès d’un individu complètement «gelé» après avoir inhalé les vapeurs d’un nettoyant d’ordinateur.

Mais le temps qu’un agent évaluateur ne puisse intervenir, les effets du produit s’étaient dissipés.

À la question du conseiller municipal de Victoriaville, Alexandre Côté, membre du CSP, au sujet du cannabis, les dirigeants de la SQ ont fait valoir que sa légalisation n’a pas eu un effet significatif sur la conduite automobile. La SQ n’a pas enregistré une augmentation du nombre de tests réalisés par un agent évaluateur.