Le Pont vers l’autonomie s’offre un nouveau départ

L’organisme existe depuis 2013. Toutefois, on n’a guère entendu parler de la Fondation le Pont vers l’autonomie au cours de la dernière année. Et pour cause! Son fondateur Samuel Fleurent Beauchemin a vécu une période sombre, éprouvant des problèmes de santé mentale. Mais le voilà de retour.

Jeudi matin, devant la presse régionale, le jeune homme ne s’est pas défilé, reconnaissant avoir subi une psychose et une dépression, avant que ne tombe finalement le diagnostic de bipolarité. «Maintenant, je le sais. Ça n’a pas été facile, j’ai dû mettre mon orgueil de côté. Aujourd’hui, je suis content que ce soit derrière moi», affirme-t-il, ajoutant avoir bien failli mettre fin à l’organisme qu’il a mis sur pied.

Il voit maintenant les choses autrement. «Je tiens mordicus à ce que la Fondation poursuive son œuvre, souligne-t-il. Pour cela, je dois continuer à la nourrir, à renflouer les coffres.»

S’il envisage dénicher un nouvel emploi, Samuel Fleurent Beauchemin n’entend cependant pas quitter le navire. «Je veux continuer à m’impliquer au sein du conseil d’administration, mais je souhaite éventuellement confier les opérations à un nouveau directeur général», précise-t-il.

Fierté

Samuel Fleurent Beauchemin, en pensant à son frère Guillaume (décédé en février 2014), se dit fier du travail accompli. «Au départ, jamais je n’aurais pensé aider autant de gens. C’est grâce à la communauté des Bois-Francs qui a été très généreuse à notre égard», note-t-il.

Depuis les débuts, 19 bras robotisés ont été prêtés, favorisant ainsi l’autonomie de 22 personnes.

Même durant la récente pause, l’organisme a remis trois autres bras robotisés d’assistance à Jessica Henderson de Saint-Lin, Vincent Gervais de Shawinigan et Manon Blaney de Québec.

Et trois autres personnes figurent actuellement sur la liste d’attente.

Samuel Fleurent Beauchemin a rencontré la presse régionale, jeudi matin. (Photo www.lanouvelle.net)

Voilà pourquoi le Pont vers l’autonomie, après avoir déjà versé plus d’un million de dollars pour améliorer la vie de gens ayant toute leur tête, mais qui sont prisonniers de leur corps, se remet à la tâche pour aller amasser un autre million. «On repart à zéro pratiquement. Tout est à refaire. Aucun événement n’est prévu actuellement. On en est à organiser une campagne de financement. On sollicitera d’abord nos importants donateurs pour ensuite s’adresser et solliciter la population», indique le président.

Samuel Fleurent Beauchemin a également fait part de l’intention d’élargir la mission de l’organisme avec une offre d’équipement bonifiée. Une annonce en ce sens se fera au moment opportun, laisse-t-il entendre.

Pour la suite des choses, le fondateur lance l’invitation à la population, que ce soit pour un don ou encore pour aider bénévolement.

Les intéressés peuvent se manifester par le biais du site Internet (www.fondationpva.com) ou encore en contactant Samuel Fleurent Beauchemin au 819 460-8958.